LA GRANDE PYRAMIDE D'ÉGYPTE / La grande Galerie : les poumons de la pyramide ©2021

Grande Pyramide de Kheops Gizeh Plateau Grande Gallerie Scarabee

Le scarabée de la grande galerie de la pyramide de Khéops, pour 10 équipiers : 8 à l'intérieur de la structure et 2 équipiers volants qui restent à l'arrière de la structure pour enfoncer les pênes demi tours dans le mur, une fois que le scarabée est passé, et pour sécuriser sa remontée en insérant des goupilles de sécurité dans les mortaises de sécurité.

Plus d'infos à ce sujet sur la page consacrée au scarabée : 

Les Pyramides du Froid - ​​​Section 12 • The Grand Gallery : the Hauling Beetle designed for 8+2 crewmembers

 

Grande Pyramide Khéops Gizeh Fonctionnement Couloir de Refroidissement

 

Le fonctionnement de la grande pyramide de Khéops à Gizeh pour la production de froid dans le couloir horizontal et son stockage / transfert à partir de la chambre de la Reine, vers le toit plat de la pyramide par les 2 conduits de la chambre. Mise à jour le 28/08/2021.

 

Grande Galerie de Grande Pyramide Pharaon Kheops Gizeh Ancienne Egypte

Le scarabée de la grande galerie

La descente du scarabée permettait la remontée de l'impacteur (le caisson mobile), et ce sont les 25 pênes demi tour insérées dans les niches murales qui permettaient la progression par palier.  La remontée "à vide" du scarabée ne demandait qu'une sécurisation "légère" : un palier sur 2, au niveau des mortaises longues de 1,13 coudée. C'étaient les 2 équipiers de queue du scarabée  qui avaient la responsabilité de sécuriser cette remontée de la structure : ils portaient chacun une goupille, probablement attachée à la ceinture.

Pour la descente du scarabée, les 10 équipiers étaient dans la structure, mais pour la remontée il en était tout autrement. Pour chacune des 2 banquettes : 2 équipiers poussaient sur les poutres transversales, l'équipier en queue de scarabée assurait la sécurisation de la remontée en insérant la goupille, l'un des 2 équipiers restant tirait sur le cordage depuis la plateforme et le dernier déroulait le cordage qui était relié au caisson mobile. Ce cordage étant mouillé puisqu'il passait par le caisson central dans lequel circulait l'eau pour la lubrification, il finissait pas relâcher de l'eau sur le plancher et pour ne pas que cette eau stagne on avait aménagé un récupérateur qui redirigeait l'eau vers la goulotte.

 

Golden Winged Scarab Beetle Amulet Great Pyramid Khufu Grand Gallery Ancient Egyptian Theory

Le scarabée avec ses 3 cordages dans la grande galerie de la pyramide de Khéops. Les 10 équipiers se jettent dans le vide, dos à la pente, pour utiliser au mieux leur force musculaire, en s'aggripant aux poignées devant eux et pesant de tout leur poids sur les dosserets.

 

 

Mode opératoire du scarabée

1/ Le scarabée est tout en haut de la galerie. Ses 2 cordages enroulés à 100% sur l'arbre.

Le bloc piston est tout en bas en train de flotter dans le puits, son cordage 100% entassé sur le plancher en bois de la plateforme.

2/ On laisse glisser ce cordage dans le caisson central jusqu'en bas, on récupère la boucle terminale que l'on accroche au crochet du caisson mobile

3/ Au fur et à mesure que le scarabée redescend, ses 2 cordages se déroulent de l'arbre et le cordage central du caisson mobile s'enroule de la même longueur

4/ Le scarabée est tout en bas de galerie, ses 2 cordages sont complètement déroulés de l'arbre mais celui du caisson central est entièrement enroulé.

5/ On désolidarise le caisson mobile de son cordage et au fur et à mesure de la remontée du scarabée, on déroule le cordage du caisson mobile au sol. Le scarabée est à nouveau en haut de la galerie. On peut recommencer le cycle.

 

Gestion des équipiers à la descente du scarabée

Les 5 équipiers par rampe sont tous employés à le tirer dans la pente

Les 2 équipiers de tête (en haut) ont les yeux rivés sur les pênes demi tour pour gérer leur effort et vérifier qu'ils se redéploient correctement lorsque la partie supérieure du patin est descendue suffisamment sous le pêne.

 

Gestion des équipiers à la montée du scarabée

Sur les 5 équipiers par rampe, seuls 2 restent avec le scarabée pour le pousser en haut par les 2 poutres transversales

1 équipier se place au-dessus du scarabée pour mettre les pênes demi tour en position rentrée.

1 autre équipier reste tout en bas pour insérer les goupilles de sécurité au fur et à mesure de la progression.

Le 5ème et dernier équipier monte sur la plateforme pour dérouler le cordage du caisson mobile en même temps que les cordages du scarabée s'enroulent eux sur cet arbre.

 

Grande Galerie Pyramide Khéops Egypte Scarabée Descendu Bloc Granite Remonté

 

Le scarabée de la grande galerie de la pyramide de Khéops, complètement descendu en bas de la grande galerie, et sécurisé contre le mur Nord grâce à la cale d'épaisseur. Le caisson mobile est donc lui, complètement remonté en haut de la grande galerie, prêt à être relaché un nouvelle fois dans la pente.

 

 

Grande Galerie Pyramide Khéops Egypte Scarabée Remonté Secured

 

Le scarabée remonté en haut de la grande galerie de la pyramide de Khéops, entièrement sécurisé par la goupille de sécurité insérée dans la dernière mortaise longue de 1,13 coudée.

 

 

Arrivé en bas de la grande galerie, le scarabée  se retrouve bloqué par le dernier pêne demi tour associé à la mortaise n°3 et ne peux plus remonter malgré la tension dans le cordage.

Il reste alors un espace de 0,13 coudée (6,8 centimètres) entre le scarabée et la poutre de protection du mur. C'est dans cet espace que les 2 équipiers de queue insèrent un bloc de calage en bois pour solidariser le tout : il s'agit d'une cale d'épaisseur. Le reste du temps, ce bloc mobile (probablement exactement les mêmes blocs que les mortaises de sécurité) reste posé sur la poutre de calage contre le mur nord de la grande galerie. Le scarabée se retrouve ainsi parfaitement collé contre la poutre transversale sur laquelle il viendra se reposer lorsqu'on l'aura découplé du caisson mobile.

Une cale d'épaisseur est un objet servant à combler un vide ou à immobiliser une partie mobile afin qu'elle ne puisse plus bouger. En mécanique on dit alors qu'on supprime les degrés de liberté de la pièce calée.

 

L'équipement de la grande galerie : les rails des banquettes latérales et le scarabée

La structure qui permettait la montée du bloc de granite était une sorte de portique, une sorte de "scarabée" en bois, qui montait et descendait inlassablement la grande galerie et se déplaçait sur des rails en bois. Chacun des 2 rails était constitué d'un assemblage de tronçons identiques qui mesuraient précisément 3,198 coudées de long (1 coudée = 0,5236 mètres, c'est à dire 52,36 centimètres).

Chacun de ces rails se terminait par une excroissance qui allait servir de tenon pour se clipser dans une des cavités creusées sur le sol des rampes latérales. Ces cavités tenaient donc lieu de mortaises.

Il y avait des mortaises courtes (1 coudée) et des mortaises longues (1,13 coudée) et chaque mortaise accueillait des tenons de 2 rails différents.

 

The Great Pyramid of Giza Short and Long Mortises and Niches of the Great Gallery Ramps
Rampe Latérale Grande Galerie Pyramide Mortaise Courte Longue Banquette Khéops Egypte

Les rails en bois de 3,198 coudées de long installées dans les mortaises courtes et longues des 2 rampes latérales de la grande galerie de la pyramide de Khéops, pour la mise en œuvre du scarabée.

 

Grande Pyramide de Gizeh Kheops fonctionnement Grande Galerie

Je pensais au tout début de mon travail sur la Grande Pyramide de Gizeh, que le bloc de granite bouchon n°3 (le bloc situé le plus haut dans le couloir ascendant), était le "lest" utilisé pour pressuriser le puits oblique ; mais l'étude des figurines de Ptah-Sokar-Osiris, et en particulier de leurs bases en bois en forme de poutre, m'a fait prendre conscience que cela ne pouvait pas être le cas.

 

Ptah-Sokar-Osiris Figurines Ancienne Religion Egyptienne

 

Les chocs répétés de l'impacteur

Les bases de ces figurines sont à n'en point douter des représentations de ce que j'ai appelé un "impacteur" qui était remonté sans cesse en haut de la grande galerie avant d'être précipité dans la pente pour finalement s'engouffrer dans le puits oblique et en pressuriser son eau.

La fonction de cet impacteur étant d'aller percuter les eaux du puits oblique, on comprends pourquoi les figurines de Ptah sont représentées avec des cornes monumentales : les cornes symbolisent les chocs répétés provoqués par l'impacteur.

 

La grande galerie de la pyramide de Khéops a donc bien été conçue pour monter des pierres, mais toujours la même

C'est toujours le même bloc de granite qui est inlassablement remonté du puits oblique, jusqu'en haut de la grande galerie, avant d'être à nouveau relâché dans la pente. 

Également, il faut aussi préciser que ce bloc de granite, probablement celui qui a été retrouvé dans le petit couloir horizontal avant la chambre souterraine, était "encapsulé" à l'intérieur d'un flotteur en bois qui permettait de récupérer l'impacteur à chaque cycle : le flotteur empêchait l'impacteur de sombrer au fond du puits.

 

Quelques calculs :

Remonter l'impacteur : 10 secondes par palier.

27 paliers : 270 secondes, disons 5 minutes.

Disons rien pour la descente de l'impacteur jusqu'au puits, et ensuite 5 minutes pour le retirer du puits avec son flotteur.

Temps total par cycle: 10 minutes, donc une heure pleine : 6 cycles entiers

En ne prenant en compte qu'aux alentours de 90 ou 95% de longueur utile de la grande galerie : 1 cycle = 1 volume d'air insufflé dans le couloir d'évaporation : 1,05 x 1,20 x 45 mètres utiles de galerie : 56,7 mètres cube d'air.

En 1 heure pleine d'utilisation, le système installé dans la grande pyramide de Khéops était donc capable d'insuffler 6 x 56,7 = 340 mètres cubes d'air.

 

Imhotep Figurine Ptah Sokar Osiris Base

Base de figurine de Ptah-Sokar-Osiris et représentation d'Imhotep.

 

Un impacteur qui flotte

Cet impacteur était constitué d'une sorte de berceau en bois dans lequel était inséré un bloc, probablement de granite, sur lequel Imhotep est souvent représenté. Le berceau en bois permettait d'assurer le glissement de l'impacteur dans la goulotte de la grande galerie, et le bloc de granite lui conférait un poids suffisant pour que la pressurisation du puits soit efficace.

Ce bloc de granite était donc finalement associé à un flotteur en bois qui lui permettait de ne pas couler au fond du puits oblique. Cet impacteur était remonté tout en haut de la galerie, par les 25 paliers de progression inscrits dans les niches murales des banquettes latérales. Une fois arrivée en haut, on relâche le caisson dans la pente de la goulotte centrale, il prend alors de plus en plus de vitesse (la goulotte est parcourue par de l'eau en provenance de la chambre du Roi et qui assure une parfaite lubrification) et accumule de plus en plus d'énergie.

En bas de la galerie, l'impacteur plonge dans le puits que constitue le couloir ascendant rempli d'eau et remonte tout seul à la surface, comme un vrai bouchon. Il peut alors recommencer son ascension de la grande galerie.

Est-il utile de pointer du doigt l'extraordinaire beauté que tout cela devait irradier? Ne serait-ce que d'imaginer ce bloc bouchon, dévaler la galerie dans un bruit de tonnerre puis le fracas quand il rentre en contact avec l'eau pour enfin remonter à la surface depuis les profondeurs du puits, tout doucement, comme si de rien n'était, et déjà prêt pour tout recommencer, encore et encore... Grandiose !

 

Apophis Apep Combat Dieu Ra Soleil Atum

 

Barques solaires et arbre Sycomore : les représentations de l'impacteur dans l'art Égyptien

Selon moi, les barques solaires et les arbres Sycomores ne sont rien d'autre que des représentations de cet impacteur : les barques solaires décrivent le mouvement de l'impacteur dans la grande galerie et l'arbre Sycomore qui vient peser de tout son poids sur le grand serpent Apophis décrit la pressurisation de son eau.

A ce propos, je vous recommande de visiter la page dédiée de ce blog consacrée à ce puits oblique et à ses représentations par les anciens Égyptiens : page sur Apep (Apophis)

 

Grande Pyramide de Khéops Chambre des Herses avec Cordages et Contrepoids d'Alimentation du Sarcophage Filtre sur Sable 1300

 

La "chambre des herses" : l'entreposage et le séchage des cordages de la grande galerie

Cette chambre est folle. On a appelé cette chambre la chambre des herses, mais on en a jamais trouvée une seule. Bien sûr cela paraissait évident, toute cette eau dans la chambre du roi devait nécessairement demander tout un système de distribution extrêmement lourd et compliqué pour gérer la pression de l'intérieur de la chambre. Vraiment?

En fait, dans ma théorie, on voit que l'on a jamais vraiment besoin d'autre chose que d'une toute petite quantité d'eau. Il nous faut un très faible débit, mais de façon ininterrompue. Le couloir d'évaporation doit être alimenté en permanence, certainement jour et nuit lors des saisons chaudes pour que le bassin de la chambre médiane ne perde pas tout le froid accumulé.

Il faudrait trop de temps pour le refaire baisser en température.

Alors à quoi servait cette chambre des herses?

En fait la solution se trouve dans la grande galerie. Ou plutôt le problème se trouve dans la grande galerie. Parce que les 3 cordages qui y sont utilisés sont bien évidemment en cordage naturel (du chanvre, du papyrus, que sais-je). Mais pour alimenter en permanence le couloir d'évaporation, c'est toute la grande galerie qui se retrouve dans une humidité permanente. Et les 3 cordages en fibre naturelles, ils n'aiment pas du tout ça l'humidité.

L'humidité cause l'apparition de moisissures sur les fibres des cordages et ils finissent par pourrir.

 

Il n'y a jamais eu de herses dans la chambre des herses. Les 3 emplacements de forme circulaire de la partie haute de la chambre étaient en réalité fait pour accueillir le carter de 3 racks de rangements qui permettaient de suspendre les 3 cordages.

 

Alors bien sûr, cela ne suffit pas de les suspendre, il faut aussi les faire sécher. La pièce était en fait parfaitement aérée. La ventilation était assurée par 4 conduites qui arrivaient par la petite "fenêtre" de calcaire de la partie supérieure du mur sud, alors que tout le reste du mur est en granite. Les conduites descendaient par les 4 rainures de ce mur et étaient ensuite dirigées vers les 3 compartiments, probablement par des buses de ventilation situées au sol.

Le cordage central de la grande galerie était beaucoup plus humide que les 2 autres qui n'étaient pas en contact direct avec l'eau et il demandait certainement 2 buses pour lui tout seul.

A la fermeture de la pyramide, il suffisait de boucher cette bouche d'aération, soit avec un bloc brut qu'il fallait ensuite tailler pour y aménager le prolongement des rainures, soit plus probablement en utilisant de la pierre reconstituée sur laquelle il suffisait d'appliquer un coffrage avec les rainures "déjà imprimées". Je penche pour cette hypothèse pour la rapidité et la facilité de la réalisation, et également en raison de l'aspect très abîmé que présente aujourd'hui cette partie en calcaire, alors qu'elle n'a jamais été "utilisée".

 

Au moment où l'opération de sabotage de la pyramide est préparée, plusieurs choses doivent être modifiées pour permettre une libération d'un grand volume d'eau en une seule fois. Une entaille dans le mur aux rainures servira à faire rentrer suffisamment d'air dans le réservoir pour ne pas gêner la sortie de l'eau (exactement le même problème rencontré dans la chambre de Davison).

Cela explique aussi peut-être pourquoi les 4 rainures du mur sud se prolongent jusqu'au plafond. Lorsque l'eau allait s'engouffrer dans la chambre des cordages, il fallait à tout prix disposer d'une alimentation en air, malgré la grande quantité d'eau tumultueuse qui se déversait à l'intérieur de la chambre, et donc aller chercher cet air le plus haut possible, au plafond de la chambre.

Il est également possible que la seule raison pour laquelle on a rajouté les rainures à la petite partie en calcaire, était tout simplement de masquer, une nouvelle fois, et de détourner l'attention que l'on pourrait porter à cette partie.

 

Grande Pyramide de Khéops Khufu Chambre des Herses ou Cordages et Contrepoids du Sarcophage 1200
Grande Pyramide de Khéops Khufu Sarcophage et le Puits Chambre du Roi Filtre Biologique sur Sable Bactérie

Le sarcophage : un filtre biologique sur sable (filtation lente). Cet élément phare et connu de tous a été très difficile à élucider, parce qu'il était placé à un endroit dont personne ou presque ne mentionne l'existence : une petite pièce qui sert aujourd'hui de local technique pour acheminer l'électricité dans la pyramide. Ce petit local se trouve juste avant l'entrée de la chambre des cordages et il présente une particularité unique : l'accès direct au conduit de remplissage de la chambre du roi. Un accès à l'eau !

Parce que si aujourd'hui nous ne pouvons pas imaginer sortir faire du sport sans notre petite bouteille d'eau, et bien à l'époque, ils faisaient la même chose.

A une différence près, c'est que l'eau dont ils disposaient avait passé des jours, des semaines à "croupir" dans la chambre du roi. Il fallait traiter cette eau pour la rendre potable. C'était à cela qu'allait servir le sarcophage.

Le sarcophage retrouvé dans la chambre du roi était en réalité un filtre biologique sur sable. C'est un dispositif qui ne demande presque aucun entretien et qui peut durer toute une vie si il est bien utilisé. Ce genre de filtre est utilisé encore aujourd'hui à très grande échelle dans les pays en voie de développement... et pour filtrer l'eau de la plupart des piscines individuelles.

Comme tout le reste, ces indices devaient disparaître. Rien ne devait être laissé qui puisse être copié ou compris. On est donc allé chercher un boulet de dolérite à l'extérieur de la pyramide ou dans la chambre souterraine, et on a méticuleusement saboté tout le rebord supérieur du sarcophage ainsi que l'arrête correspondant à l'encoche. Ceci réalisé on c'est débarrassé du boulet, qui a fini par être mis de côté dans la chambre médiane.

Grande Pyramide de Kheops Gizeh Egypte Pharaon Offrandes Dieu Egyptien

Horus holding the fog nozzle of the Great Pyramid of Giza, refreshing himself, and King Amasis demonstrating that he was able to master the Solvay process and that the manufacturing of sodium carbonate and sodium bicarbonate was successful.

Horus Figure DUT 162 from the Louvre Museum and Kneeling statuette of King Amasis from the Metropolitan Museum of Art, New-York. Accession Number: 35.9.3 : https://www.metmuseum.org/art/collection/search/544886

Pyramids of the Giza Necropolis by KennyOMG :   https://en.wikipedia.org/wiki/Giza_pyramid_complex#/media/File:Pyramids_of_the_Giza_Necropolis.jpg

 

0.01  The Pyramids of the Cold - Very quick abstract of the study

Ancient Egyptian pharaohs used chemistry and physics to legitimate themselves as kings of Egypt, and they forged an entire religion for that matter : gods were self-glorification metaphors of their scientific accomplishments. The end game of this technological program was the Great Pyramid of Giza where evaporative cooling was engineered in the known part of the pyramid, using the power of water, most probably as suggested by the strong ammonia smell in the Red Pyramid, to cool down chemical manufacturing of sodium carbonate and sodium bicarbonate. At that time, sodium carbonate was called natron, and it was the salt used for the mummification of the pharaohs.

Ancient Egyptians were the first civilization to master a Solvay-like process for sodium carbonate manufacturing, long before it got reinvented in the 1800's in Europe. The key elements of that process is the temperature control of the chemical reactions (the cooling), and the dome shaped plate necessary for the counterflow chemical reactions to occur in an efficient way, and that plate is precisely what is the disc of Sabu.

If mastering the Solvay-process was important, it actually looks like the cold was the most magical phenomenon worshiped by ancient Egyptians, as suggested by Akhenaten and Nefertiti who represented themselves as Shu and Tefnut, the deities that combined together were creating the evaporative cold (Shu = dry warm air, and Tefnut = spat water).

The evaporative cold is what represents the ankh symbol that is given by Akhenaten to the heat of the Sunbeams.

Also, the very first pyramid complex, the Step Pyramid of Djoser, was called "the refreshment of the Gods".

 

0.02  The Pyramids of the Cold - Table of contents

Section 1 • The Evaporative Cooling Passage, Nefertem and the khepeshes

Section 2 • The Evaporative Cooling : the Dendera Light

Section 3 • The Evaporative Cooling : the Heka, Geb, Shu, Nut and Tefnut glorifying metaphors

Section 4 • The Inclined Well layout : the Girdle Stones and the interlocked blocks

Section 5 • The Inclined Well waters : the Apep metaphor of the pressurized waters

Section 6 • The Inclined Well : the Taweret Lady of the Well block

Section 7 • The Inclined Well : the Bes wedging block and the Māori ceremonial Haka

Section 8 • The Inclined Well : the draining of the well

Section 9 • The Inclined Well : the Was Scepter, the Sa Symbol and the Isis Knot

Section 10 • The Impactor

Section 11 • The Grand Gallery : the Hidden Hauling Cavern of the Underworld

Section 12 • The Grand Gallery : the Hauling Beetle designed for 8+2 crewmembers

​​Section 13 • The Grand Gallery : the Scarab Amulets

Section 14 • Solvay process (natron manufacturing) : the Red Pyramid

Section 15 • Solvay process (natron manufacturing) : the Disc of Sabu

Section 16 • Solvay process : the cooling of the Eye of Horus

Section 17 • The Ankh symbol and the changes made by Akhenaten & Nefertiti

Section 18 • The Sarcophagus of the Great Pyramid

 

Dendera Light Stone Relief Hathor Temple

Les Pyramides du Froid - Section 2 • Les ampoules de Denderah

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Commentaires (4)

bo10ktva

bo10ktva

Bonjour,
Je vous félicite pour votre imagination débordante!
Cependant vos développement sur le mouvement du bloc "piston" manquent de données élémentaires:
Quel est le poids du bloc de pierre quel est le volume du flotteur?
Vous dites que dans sa descente dans la grande galerie le piston déplace 56M3 d'air, en fait il ne déplace presque rien du tout puisque au dessus du piston il y a un grand vide de 8 m de hauteur.
Qu'est ce qui vous fait croire que le "piston" dévale la grande galerie sous l'effet de son poids, aujourd'hui le bloc N°2 est encore à 10 cm du blocs N°1 après 4500 ans sans avoir bougé.
J'ai encore mille autres questions mais j'attends que celle-ci soient répondues avant d'aller plus loin.
Cordialement
Philippe

Bruno

Bruno

Bonjour,

Les 56 m³ d'air correspondent au volume du caisson fixe, à l'intérieur duquel monte et descend le caisson mobile. Le caisson fixe est en fait comme un deuxième couloir ascendant dans le prolongement du 1er.

L'ensemble est complètement hermétique, à l'exception de l'endroit où se trouve encore aujourd'hui la petite encoche sur la lèvre qui sépare le couloir ascendant (le puits oblique de ma théorie) de la grande galerie.
Cette petite encoche fait en fait partie des 3 éléments du triptyque puits oblique / grande galerie / couloir horizontal, et c'est par cette petite encoche que les 56 m³ d'air, puis l'eau sous pression du puits, passent dans le couloir de refroidissement.

Ces 56 m³, sont donc le volume "minimal" qui était envoyé, dans le sens où il n'y a pas besoin d'imaginer quoi que soit de plus élaboré ; c'est juste le prolongement du puits. Exactement comme une grosse pompe à vélo.
Maintenant, tu as raison, il y a aussi tout le volume supplémentaire de la grande galerie : on peut tout à fait imaginer que le système qui a été réellement utilisé était plus complexe et qu'il permettait d'insuffler beaucoup plus d'air que 56 m³. Il y avait peut-être une sorte de 2ème caisson au-dessus, ou un tout autre dispositif menant au même résultat.

Pour le schéma du caisson mobile : https://www.milleetunetasses.com/blog/u ... heops.html

On a donc un caisson mobile en bois (à l'intérieur duquel se trouve notre bloc de granite et son flotteur), qui circule dans un autre caisson, fixe et en bois également. Il suffit que la partie au sol du caisson fixe soit humide, pour que le caisson mobile (le piston), glisse comme une savonnette. Même raisonnement pour la glisse des patins du scarabée sur les rails de la grande galerie.

Bruno

Paco

Je viens de lire et découvrir cette théorie, je réponds sur ce que je viens de ressentir.
En lisant je n’ai pas vu le pourquoi de ce poumon ni le vrai pourquoi de cette théorie, j’accepterai d’être éclairé.
Ce que j’ai lu est crédible mais pas forcément vrai, ou peut être partiellement.
Pour que cet appareillage fonctionne il a fallu que la structure de la pyramide ai été construite jusqu'à ce stade, dans ce cas je ne vois plus pourquoi il aurait fallu insuffler de l'air après coup, sauf si ce n'était pas pour les travailleurs ! Et sauf si ce n'était pas un tombeau...
Pour qu'il existe, un tel appareillage aurait été pour un autre usage et d'une grande importance. Il aurait fallu beaucoup de réflexions, d'essais, de temps, de préparations.
En tous cas ce n’était pas pour passer du temps à décorer les murs vu qu’il n’y a quasiment pas de Hiéroglyphes, ni à nettoyer les sols. Eventuellement pour faire les joints, les faux joints, les vérifications ou les derniers procédés malgré le bruit, l’humidité, l’obscurité.
Ensuite si cet appareillage devait exister pour ventiler ou autre usage, il aurait aussi fallu un appareillage pour faire arriver de la clarté dans toute cette pénombre.
Si votre théorie est évoquée pour l'avancement d'un chantier et pour les ouvriers, le résultat aurait été pire !
La poussière générée par la retaille et le lissage des blocs ainsi que l'évacuation des gravats et des déchets aurait fait suffoquer les ouvriers plus qu'un air non ventilé.
S'il fallait ventiler un air chargé de poussière ils ne verraient même plus ce qu'ils faisaient et les ouvriers se frotteraient les yeux sans cesse jusqu’à une irritation insupportable.
La mise en place des blocs se faisait probablement au fur et à mesure dans un contexte d'ouvertures nombreuses refermées au fur et à mesure.
Sur cette rampe appelée 'la grande galerie' il y a beaucoup de théories mais on aura une réponse que, quand on comprendra pourquoi les grandes pyramides ont été construites, à partir de là on pourra peut être envisager quand et soyons fou tant qu’à faire… Par qui ?
On peut penser que ce ne sont pas des tombeaux à l’origine donc votre théorie commence effectivement par la bonne question, à savoir, le pourquoi de la structure car on a l'édifice sous les yeux !
Par exemple, il est possible de rechercher les emplacements des joints de dilatation, ils doivent être énormes ou nombreux, il serait intéressant de savoir de quelle façon les pierres bougent sous les efforts statiques et dynamiques (masse, vent, soleil, T°, pluie, sous sol…) donc savoir comment l’ensemble travaille serait un bon début.
‘La grande galerie ‘ EST peut-être un système de dilatation élaboré plus qu’une rampe, après tout, qui affirme que c’est une rampe à l’origine? L’inclinaison ? Un transfert d’un point haut à un point bas ? Les encoches ?
Quand au mode d'assemblage, les historiens affirment que les Egyptiens n'utilisaient pas la roue mais personne ne peut affirmer que ce sont bien les Egyptiens qui ont construit les grandes pyramides, ils ont pu les convertir en tombeaux si elles étaient là avant.
Mais avec tout ça moi aussi je mets la charrue avant les bœufs, c’est humain, donc je comprends que votre passion vous amène à cette étude.

Paco.

Bruno

Bruno

Bonjour Paco,
La théorie se résume ainsi : les anciens Égyptiens ne vénéraient aucun dieu, dans le sens où on l'entend aujourd'hui, mais se vénéraient eux-mêmes en quelque sorte.
La légitimité du pouvoir des pharaons étaient basée sur leur capacité à maîtriser l'art de la physique et de la chimie, et cela était très probablement présenté comme de la magie au peuple.
La pyramide rouge montre à mes yeux que le procédé travaillé était une sorte de procédé Solvay qui permet de fabriquer (par magie) du carbonate de sodium : le natron de la momification ; mais elle montre aussi que le procédé n'était pas parfaitement maîtrisé (accumulation d'ammoniac).
Selon moi, ils ne maîtrisaient pas suffisamment les températures et c'est pour ça que la Grande Pyramide a été conçue pour la production de froid dans la chambre de la Reine.
Tous les anciens dieux Égyptiens ne sont que des représentations métaphoriques de cet art magique, et la plupart se réfèrent en particulier au fonctionnement de la Grande Pyramide. Par exemple, le dieu serpent Apophis est une représentation métaphorique des eaux du puits oblique de la pyramide.
Le post sur Apophis (Apep en Anglais) est essentiel parce qu'il passe en revue toute la séquence d'utilisation du puits : le fait qu'il était inondé, mis sous pression et qu'une petite partie de cette eau était dirigée vers le couloir de refroidissement. Tout est raconté de façon métaphorique dans le mythe d'Apophis. Le fait qu'il s'agissait bien d'un puits est attesté par la présence des 14 girdle stones qui ne peuvent s'expliquer que par le besoin qu'il y a eu de réaliser un cerclage du passage, comme pour une barrique de vin. Les girdles contraignent le puits en contrant des forces qui vont dans le sens intérieur / extérieur du puits.
Le fait que de l'eau était projetée sous forme crachée (c'est ce que représente la déesse Tefnut) pour faire du froid est aussi raconté dans les fameuses ampoules de Dendérah).
Malheureusement tous les derniers posts sont en Anglais et ce sont les plus importants parce qu'ils montrent que toute ma théorie se retrouve dans les dieux et mythes de l'ancienne Égypte…

Sur ce post 'poumon', je dois avouer que depuis que ce post a été écrit pour la première fois, beaucoup de modifications y ont été apportées et tu pointes le doigt sur la plus grande difficulté à laquelle je me heurte maintenant : l'air.
Tous mes derniers posts sont en fait à propos de l'eau et du \"pouvoir de l'eau\" comme les anciens Egyptiens le disaient eux-mêmes dans leurs textes (Livre des morts).
Les anciens Egyptiens décrivaient également les ampoules de Dendérah comme étant \"sous une forme liquide\" et liés à la magie. Ma théorie décrit ces ampoules comme le nuage de microgouttelettes qui sont à l'origine de la création du froid par un procédé \"magique\" : le froid évaporatif.
Les traces liées à l'eau sont partout présentes dans la Grande Pyramide : les 14 girdle stones de cerclage du puits oblique, la chambre du Roi qui n'est rien d'autre qu'une grand réservoir, la gestion de l'eau en sortie du refroidissement (la pente de collecte de 32 mètres), etc.
Mais il y a un problème avec l'air, parce que faire bouger de l'air est facile et ne nécessite pas d'énormes structures.
L'approvisionnement en air sec est absolument vital au couloir de refroidissement : c'est dans un air le plus sec possible que l'injection d'eau sous la forme de microgouttelettes permet un refroidissement efficace. Sans un renouvellement permanent en air sec du couloir, pas de froid dans la chambre de la Reine.
C'est tellement important que quand Akhenaton s'est débarrassé de tous les anciens dieux Égyptiens, il se représentait lui-même en Shu (le dieu de l'air chaud et sec), et sa compagne Néfertiti se représentait quand à elle en Tefnut (la déesse de l'eau crachée, c'est-à-dire sous forme de gouttelettes).
Dans la Grande Pyramide, la création du froid n'était qu'une partie de son fonctionnement, si ce froid était bien destiné au refroidissement d'un procédé Solvay pour la fabrication de carbonate de sodium (natron) et de bicarbonate de sodium (comme suggéré par la pyramide rouge de Snéfrou). Si Akhenaton a été le pharaon hérétique, c'est parce qu'il voulait être associé à la création de l'élément le plus magique du process : le froid (aux alentours de 5°C très probablement).
Concernant le besoin en structures pour mener à bien les tests, nul doute que les gigantesques temples qui faisaient travailler plusieurs dizaines de milliers de personnes (selon Wikipédia) y ont joué un rôle majeur. Mais on pourrait également rajouter les fameuses pyramides dites \"inachevées\" où l'on trouve le même type de rampe que celle de la grande galerie…
Concernant ta remarque sur le travail des ouvriers, je ne vois pas comment la construction et le fonctionnement auraient pu être simultanés. Il y aurait d'abord eu la construction de la pyramide (peut-être pas finie intégralement) et ensuite sa mise en fonctionnement.
Il est également possible qu'elle ai été mise en fonctionnement sur plusieurs années, ou décennies, non pas de façon continue, mais uniquement pendant les 3 mois correspondant à l'inondation annuelle du Nil.

Concernant ta remarque sur l'hypothèse que d'autres peuples auraient construits les pyramides, cela ne peut pas être vrai : toutes les datations et chronologies officielles semblent parfaitement se croiser. Mais si tu préfères penser que des civilisations (extraterrestres?) hyper avancées ont été là avant ou que l'ampoule de Dendérah était une vraie ampoule électrique, je trouve ça triste mais je ne peux rien y faire.

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