LA GRANDE PYRAMIDE D'ÉGYPTE / Le couloir horizontal de refroidissement ©2021

Grande Pyramide Khéops Gizeh Fonctionnement Couloir de Refroidissement

 

Le fonctionnement de la grande pyramide de Khéops à Gizeh pour la production de froid dans le couloir horizontal et son stockage / transfert à partir de la chambre de la Reine, vers le toit plat de la pyramide par les 2 conduits de la chambre. Le froid permettait le refroidissement de tours de Solvay pour la production de carbonate de sodium, la forme minérale pure du natron, le sel utilisé pour la momification. Mise à jour le 28/08/2021.

 

Grande Pyramide Kheops Horizontal Passageway Cooling  Evaporation Carrier Diagramm Egypte

 

Le couloir horizontal de la grande pyramide d'Égypte était conçu pour être un couloir de refroidissement par évaporation (principe du brumisateur).

Elevation data (inches) : "The pyramids and temples of Gizeh", by Petrie, W. M. Flinders (William Matthew Flinders), Sir, 1853-1942 ; "Passage to Queen's Chamber" (section 40, page 66) : https://archive.org/details/cu31924012038927/page/n103/mode/2up

 

 

Quand j'ai commencé à travailler sur la grande pyramide de Khéops, comme tout le monde, je me suis avant tout concentré sur les 3 éléments clés : la grande galerie et les couloirs ascendants et descendants.

Le problème avec la grande galerie, c'est que l'on peut y faire pratiquement tout ce que l'on veut. Il y a très peu d'indices ici pour commencer la recherche.

Mais avec les 2 couloirs, ce n'est heureusement pas le cas.

J'ai d'abord porté mes efforts sur le couloir horizontal. Parce qu'il y a dans ce couloir une multitude d'indices. Et tous pointent vers la même direction, le même but : faire face à de brusques changements de température. Entre autre il y a dans ce couloir des blocs plus petits que d'habitude et simplement posés les uns au-dessus des autres sans chercher à les disposer en quinconce, mais au contraire en ménageant des joints continus, du plancher au plafond, ce qui est bien-sûr contraire aux règles les plus élémentaires de construction. Il y a aussi du sable entre les blocs qui donnent sur le couloir et les blocs qui sont situés juste derrière eux.

Un autre indice, c'est que tous ces aménagements ne sont présents que dans la première partie du couloir, absolument pas dans la seconde moitié (en direction de la chambre de la reine).

Les joints continus sont également élargis par rapport aux autres joints et remplis d'une matière noire qui fait penser à de la résine ou a du goudron. Ces joints sont des joints de dilatation.

Ils étaient là pour résister aux contraintes exercées par de forts et répétés changements de température sur l'intégrité de la structure, et ces changements de température ne se produisaient que près de la grande galerie et du couloir ascendant.

Ce couloir ascendant à ensuite été également assez facile à décrypté puisqu'il présente 2 particularités uniques : les blocs y sont arrangés selon une disposition qui ressemble à celle utilisée pour les pavés autobloquants, complètement imbriqués les uns dans les autres selon un motif polygonal qui indique clairement qu'il était conçu pour résister à de fortes contraintes physiques. Il est également pourvu de blocs gigantesques très spéciaux (dont on ne connait pas la taille réelle) à l'intérieur desquels passent intégralement le couloir. Ce sont des blocs "ceinture" qui ont été percés de part en part et qui constituent donc à la fois le sol, les murs et le plafond d'une section entière du couloir. Ces blocs "ceintures" sont au nombre de 14 et complétés par 3 ensembles de 2 demi blocs "ceinture" en forme de U autour des blocs G1, G2 et G3.

Les blocs "ceinture" ou girdle stones, agissent comme le cerclage en métal des barriques de vin : ils permettent de lutter contre des pressions venant de l'intérieur de la structure.

Si l'on rajoute à cela les 2 blocs de granite "bouchon" trouvés au fond du puits et qui semblent ne jamais avoir bougé de là où ils sont aujourd'hui, une idée presque folle mais pourtant bien sensée vient alors en tête : le couloir ascendant était en fait rempli d'eau. Il s'agissait d'un puits, bouché par le dernier bloc de granite qui en était donc le fond. Le puits oblique était conçu pour résister à de puissantes contraintes physiques en provenance de l'intérieur même du puits.

 

Et on en vient enfin à la grande galerie : un impacteur constitué d'un flotteur en bois et d'un bloc de granite était remonté tout en haut de la galerie d'où il était alors relâché dans la pente. En terminant sa course dans l'eau du puits celle-ci se trouvait alors pressurizée et une petite partie était éjectée vers le couloir de refroidissement.

Le puits était alors sous pression, mais protégé par les blocs "ceinture" et une partie de l'eau était dirigée, sous pression, dans le couloir horizontal. C'est cette eau sous pression qui permettait alors le refroidissement du début du couloir horizontal : l'eau se retrouvait sous la forme de microgouttelettes qui s'évaporaient dans le couloir et permettait le refroidissement de l'air de ce couloir par refroidissement adiabatique, le même principe que celui utilisé par le climatiseur à eau. L'eau liquide absorbe l'énergie de l'air pour se transformer en vapeur, et l'air s'en retrouve ainsi refroidi. Dans des conditions optimales, la température peut chuter de presque 20°C.

On imagine bien que l'impacteru ne pouvait pas générer l'eau sous pression de façon continue et qu'un cycle devait prendre sans doute entre 15 et 20 minutes; et c'est la raison pour laquelle il y avait des changements de température importants et répétés : entre chaque cycle, le début du couloir avait tout le temps de se réchauffer avant d'être refroidi brusquement.

Ces 3 éléments, grande galerie, couloir horizontal et couloir ascendant fonctionnaient donc ensemble de façon coordonnée et interdépendante pour arriver à 2 choses : la création d'une ventilation forcée (l'impacteur, s'il était lui même placé dans un caisson fixe dans le prolongement du puits, poussait probablement devant lui 56 m³ d'air dans sa chute) et de la production d'eau pressurizée à l'origine de la création de refroidissement évaporatif avec la température de la chambre de la Reine, probablement abaissée aux alentours de 5 ou 6°C.

 

Grande Pyramide de Kheops Gizeh Couloir Ascendant vers Grande Galerie

 

La jonction des 3 éléments principaux de la grande pyramide de Khéops : la grande galerie, le couloir horizontal et le couloir ascendant. L'élément clé de ce triptyque étant la petite encoche qui sépare la galerie du puits oblique et qui permet à l'ensemble de fonctionner en permettant à l'air et à l'eau de rentrer à l'intérieur du couloir de refroidissement.

 

Great Pyramid of Giza Pharaoh Khufu King The Grand Gallery Platform Junction Ascending Horizontal Passageway 2

 

Le couplage puits oblique / couloir horizontal : ce couplage permettait dans un premier temps la chasse d'air (56 m³ environ, le volume du probable caisson fixe à l'intérieur duquel évoluait l'impacteur) et donc le remplacement de l'air chargé d'humidité du couloir de refroidissement, et dans un second temps la production d'un nuage de microgouttelettes d'eau pour la production de froid dans le couloir d'évaporation.

Dans un premier temps donc, les quelques 56 mètres cube d'air sont poussés par la descente du caisson mobile et propulsés dans le couloir de refroidissement. Probablement que des fentes étaient creusées dans la rampe en bois qui assurait la continuité structurale entre la Grande Galerie et le Puits Oblique, et que l'air poussé par la chute de l'impacteur y était redirigé vers le couloir de refroidissement.

Une fois l'impacteur à l'intérieur du puits inondé, son énergie cinétique permettait de pressuriser le puits et de propulser de l'eau sous pression en dehors du puits, par l'intermédiaire d'une sortie située tout en haut du puits et dont il ne reste aujourd'hui qu'une petite trace: la petite dépression qui marque la démarcation entre le puits et la plateforme qui précède le couloir.

Mais générer de l'eau sous pression ne suffit pas à obtenir des gouttelettes d'eau suffisamment petites pour permettre un rendement efficace du processus d'évaporation adiabatique. Je pense que l'on avait donc installé sur la plateforme un pulvérisateur à cet effet.

Ce pulvérisateur a été représenté par les anciens Egyptiens par la fleur de Lotus, en raison très probablement de la forme très particulière de son faux-fruit, qui ressemble comme deux gouttes d'eau à un pommeau de douche.

L'eau pressurisée sortait du puits grâce à la petite encoche qui sépare le couloir ascendant de la Grande Galerie, notée Ji (Junction imprint) sur la photographie ci-dessus.

 

Ampoules de Denderah dans Temple Déesse Hathor Ancienne Egypte

Les ampoules de Dendérah, dans le temple de la déesse Hathor. Les ampoules de Dendérah naissent d'une fleur de Lotus sacré : une métaphore du pulvérisateur du couloir horizontal de refroidissement de la Grande Pyramide de Khéops, à Gizeh en Égypte.

 

Evaporative Cooling Zero Energy Chamber

The use of wet sand as thermal insulation, in the construction of cool chambers. Left : Construction of Zero Energy Cool Chamber at Thoubal district, Manipur (India). Right : same thing but at Karong Village.

 

The Zero Energy cool chamber sand of the horizontal passage of the Great Pyramid of Khufu

The idea that the horizontal passage of the Great Pyramid was designed as a part of a cooling unit, is reinforced by the fact that fine sand was found behind some blocks of the passage.

If my theory is right, then that same sand would have been probably set all around the entire structure [horizontal passage + Queen's chamber] ; exactly like it is shown on the above photographs of the construction of Zero Energy Cool Chambers, in India.

After all, when the French team who discovered the sand behind the blocks, reported it, they were asked to stop their work. We don't know the entire extend of the sand casing behind the blocks.

I first thought the sand was here to reduce the thermal stress on the structure, due to the constant sudden changes in temperature that occurred in the first part of the passage, and maybe it also served this problem ; but it was most likely to be essentially a thermal insulation.  

 

The Dormion and Goidin discovery on the fine sand lining of the horizontal passage of the Great Pyramid

Excerpt from the Los Angeles Times article "Scientists Seeking Hidden Vaults in Great Pyramid Find Only Sand", written by Michael Ross, September 1986 : https://www.latimes.com/archives/la-xpm-1986-09-09-mn-12810-story.html

 

Los-Angeles-Times-Logo 4

"A team of French scientists searching for hidden, treasure-filled rooms in the Great Pyramid of Cheops suspended work Monday after drilling three holes through an interior wall and finding only sand. But the French team and the head of the Egyptian organization supervising the work said they believe that the presence of a powder-fine lining of sand between the interior stones of the Great Pyramid supports their theory that secret chambers lie deep within the 4,600-year-old tomb of the Pharaoh Cheops.

“The sand means the ancient Egyptians are protecting something, something very serious and meaningful,” said Ahmed Kadry, head of the Egyptian Antiquities Organization. He said that although the French team failed to find and penetrate the cavities, samples taken from the wall beyond the sand lining indicate that it is made of a fine, soft limestone used by the ancient Egyptians for ornamental carvings on royal tombs.

“We can be sure now that there are cavities, and not just structural or stress cavities but something much more mysterious,” he said.

The French mission, headed by Gilles Dormion and Jean-Patrice Goidin, two architects who postulated the existence of secret rooms in the Great Pyramid on the basis of architectural anomalies in the interior stonework, had hoped to bore four holes through the wall of a gallery leading to the so-called Queen’s chamber. The plan then was to observe and photograph the interior with an endoscope, an optical instrument developed for viewing the interior of human organs.

However, the work was suspended after five days when, after boring three holes through more than eight feet of hard limestone, the drills hit the fine sand lining. Jacques Montlucon, an engineer with the French National Electric Company, which is providing technical expertise for the project, said the work was suspended because the drills being used are not suitable to bore through sand.

The existence of hidden chambers in the Great Pyramid has long been suspected, but there was never any real evidence until last May, when the French found what they said appeared to be three spaces, measuring 6 feet by 9 feet, off of the Queen’s gallery. The discovery, which the French said could indicate the presence of hidden storerooms, created a flurry of excitement among Egyptologists, who for the most part have assumed that all the treasures of Cheops were plundered long ago.

Not all the experts share Kadry’s conviction that there are secret chambers, but discovery of a sand lining about 10 to 17 inches thick between the great stones is regarded as a puzzling and exciting find in itself."

 

Grande pyramide Khéops Couloir Horizontal Est Ouest Reine

Le couloir horizontal de la grande pyramide de Khéops était conçu pour résister à de fortes contraintes dues à des chocs thermiques importants. C'est au niveau de la première partie du couloir horizontal que le refroidissement était le plus grand, et c'est dans cette partie que se trouvent les joints de dilatation continus entre les blocs inférieurs et supérieurs ainsi que le coffrage rempli de sable à l'arrière des blocs.

 

Le couloir horizontal : un couloir de refroidissement par évaporation. L'air en provenance de la grande galerie était compressé et envoyé dans le couloir pour permettre la ventilation du complexe souterrain. Dans un second temps, lorsque le caisson mobile rentrait en contact avec l'eau du puits oblique inondé, une partie de son eau était alors envoyée sous pression dans le couloir horizontal pour y subir un refroidissement par évaporation (c'est le principe du brumisateur). 

Aujourd'hui pour ce type de système de bio climatisation, c'est de l'air pulsé qui est utilisé et l'on pulvérise l'eau en de toutes petites gouttelettes, les plus fines possibles, pour augmenter au mieux la surface d'échange entre l'air et l'eau.

L'air pulsé, c'est précisément ce que produit le fonctionnement de la grande galerie : autour de 56 mètres cube d'air envoyé, peut-être toutes les 10 ou 15 minutes en fonction de la durée totale du cycle de fonctionnement du scarabée.

A partir d'air à une température ambiante voisine de 35°C, une sortie de la grande galerie vers les 37°C (dû à l'échauffement de l'air compressé), alors la perte de température était de 16°C et la température de sortie du couloir d'évaporation était de 21°C (voir plus bas le diagramme de Carrier).

Plus l'air de départ est sec, plus il peut se charger en eau et plus il va pouvoir se refroidir. Lorsque l'air était plus sec (conditions naturelles ou meilleur rendement du déshumidificateur), la température pouvait être abaissée de façon encore plus efficace. Avec un air de départ à 10% d'humidité, il peut accepter encore plus d'eau dans le couloir et permettre d'atteindre une température de 18°C. Dans ces conditions on aurait donc un abaissement de température de 19°C. On comprends alors mieux tous les aménagements réalisés dans la première section du couloir, là où ce refroidissement avait lieu, pour absorber les contraintes liées aux chocs thermiques : l'air était impulsé toutes les 10 ou 15 minutes environ et cette partie du couloir avait donc le temps de revenir à une température proche de la température ambiante avant d'être brutalement refroidie de près de 20°C.

Et ces contraintes sur la structure se répétaient ainsi toutes les 10 ou 15 minutes, toute la journée, mais également probablement toute la nuit (pour les périodes les plus chaudes de l'année) pour ne pas voir la température du bassin d'accumulation remonter.

 

Great Pyramid of Giza Pharaoh Khufu Debunked Water Cooling Ancient Egypt 2

Diagramme psychrométrique simplifié de l’air humide à pression normale (type diagramme de Carrier).

 

En partant d'un air à la sortie de la grande galerie, donc à l'entrée du couloir d'évaporation, qui se trouve à une température de 37°C et à un taux d'humidité de 20%, et que l'on considère qu'il se chargeait en eau lors de son passage dans le couloir jusqu'à atteindre 90% de taux d'humidité, alors le refroidissement adiabatique permettait de descendre la température de l'air à 21°C. Trajet 1 sur le schéma qui correspond à un refroidissement évaporatif direct.

2 éléments clés ici :

1 / Le premier concerne le taux d'humidité de l'air de départ. Plus il est bas (donc plus l'air est sec), plus il pourra se charger en humidité et donc se refroidir. Lorsque les conditions l'exigeaient, la partie de déshumidification du filtre à double étage de l'entrée de la pyramide était donc crucial (probablement un déshumidificateur à sel).

2/ Le second concerne le rendement de l'opération et en particulier la qualité des échanges air / eau à la sortie de la grande galerie.

Aujourd'hui pour ce type de système de bio climatisation, c'est de l'air pulsé qui est utilisé et l'on pulvérise l'eau en de toutes petites gouttelettes, les plus fines possibles, pour augmenter au mieux la surface d'échange entre l'air et l'eau.

L'air pulsé, c'est précisément ce que produit le fonctionnement de la grande galerie : autour de 56 mètres cube d'air envoyé, peut-être toutes les 10 ou 15 minutes en fonction de la durée totale du cycle de fonctionnement du scarabée.

A partir d'air à une température ambiante voisine de 35°C, une sortie de la grande galerie vers les 37°C (dû à l'échauffement de l'air compressé), alors la perte de température était de 16°C et la température de sortie du couloir d'évaporation était de 21°C.

 

Lorsque l'air était plus sec (conditions naturelles ou meilleur rendement du déshumidificateur), la température pouvait être abaissée de façon encore plus efficace. Avec un air de départ à 10% d'humidité, il peut accepter encore plus d'eau dans le couloir et permettre d'atteindre une température de 18°C.

Dans ces conditions on aurait donc un abaissement de température de 19°C. On comprends alors mieux tous les aménagements réalisés dans la première section du couloir, là où ce refroidissement avait lieu, pour absorber les contraintes liées aux chocs thermiques : l'air était impulsé toutes les 10 ou 15 minutes environ et cette partie du couloir avait donc le temps de revenir à une température proche de la température ambiante avant d'être brutalement refroidie de près de 20°C.

Et ces contraintes sur la structure se répétaient ainsi toutes les 10 ou 15 minutes, toute la journée, mais également probablement toute la nuit (pour les périodes les plus chaudes de l'année) pour ne pas voir la température du bassin d'accumulation remonter.

 

Dendera Light Bulb Relief Electic Bulbs Snake in Goddess Hathor Temple

Le bas relief "ampoule électrique" du temple de Dendérah

De la même façon que je ne pensais jamais pouvoir trouver un quelconque élément pour soutenir ma théorie concernant l'utilisation du sarcophage comme filtre à sable, je ne pensais pas non plus trouver le moindre élément pour appuyer le point le plus important de la partie visible de la grande pyramide : la production de froid dans le couloir horizontal.

L'élément auquel je fais allusion, c'est le temple de Dendérah, et les fameux bas-reliefs de la crypte n°4, qui montrent ce que les plus "aventuriers" de tous qualifient d'ampoule électrique (Dendera Lightbulb).

L'explication plus académique nous parle de mythologie, de symbole de fertilité, etc.

Sincèrement, je ne sais pas laquelle des 2 est la plus amusante ; à chacun de se faire son idée.

Mon explication est d'une certaine façon, intermédiaire entre ces 2 versions et elle associe du figuratif et du symbolique.

Tout d'abord, intéressons-nous à l'ampoule électrique proprement dite. Certains y voient une ampoule en verre alors que pour d'autres il s'agit d'une bulle d'énergie magique purement symbolique.

Je pense que cette "bulle" est en fait le brouillard de microgouttelettes de ma théorie ; et ce que certains décrivent comme un câble électrique alimentant l'ampoule, n'est rien d'autre que le tuyau dans lequel se trouve l'eau sous pression en provenance du puits oblique.

Le serpent à l'intérieur de la bulle est extrêmement intéressant, parce qu'il explique de façon symbolique comment était obtenu le brouillard : de la même façon que les serpents cracheurs projettent leur venin par leurs crochets à venin.

Dans ma théorie, pour réaliser ce brouillard, je mentionne 2 possibilités très faciles à mettre en œuvre : une buse spirale à l'intérieur de laquelle est projetée l'eau sous pression et une aiguille sur laquelle est projetée l'eau sous pression.

Faut-il aller jusqu'à penser que la buse spirale basse pression était utilisée pour aller jusqu'au bout de l'analogie avec le serpent et le fonctionnement de ses crochets à venin, peut-être.

 

Grande Pyramide de Kheops Gizeh Ancienne Egypte Pharaon Offrandes Dieu Egyptien

Horus holding the fog nozzle of the Great Pyramid of Giza, refreshing himself, and King Amasis demonstrating that he was able to master the Solvay process and that the manufacturing of sodium carbonate and sodium bicarbonate was successful.

Horus Figure DUT 162 from the Louvre Museum and Kneeling statuette of King Amasis from the Metropolitan Museum of Art, New-York. Accession Number: 35.9.3 : https://www.metmuseum.org/art/collection/search/544886

Pyramids of the Giza Necropolis by KennyOMG :   https://en.wikipedia.org/wiki/Giza_pyramid_complex#/media/File:Pyramids_of_the_Giza_Necropolis.jpg

 

0.01  The Pyramids of the Cold - Very quick abstract of the study

Ancient Egyptian pharaohs used chemistry and physics to legitimate themselves as kings of Egypt, and they forged an entire religion for that matter : gods were self-glorification metaphors of their scientific accomplishments. The end game of this technological program was the Great Pyramid of Giza where evaporative cooling was engineered in the known part of the pyramid, using the power of water, most probably as suggested by the strong ammonia smell in the Red Pyramid, to cool down chemical manufacturing of sodium carbonate and sodium bicarbonate. At that time, sodium carbonate was called natron, and it was the salt used for the mummification of the pharaohs.

Ancient Egyptians were the first civilization to master a Solvay-like process for sodium carbonate manufacturing, long before it got reinvented in the 1800's in Europe. The key elements of that process is the temperature control of the chemical reactions (the cooling), and the dome shaped plate necessary for the counterflow chemical reactions to occur in an efficient way, and that plate is precisely what is the disc of Sabu.

If mastering the Solvay-process was important, it actually looks like the cold was the most magical phenomenon worshiped by ancient Egyptians, as suggested by Akhenaten and Nefertiti who represented themselves as Shu and Tefnut, the deities that combined together were creating the evaporative cold (Shu = dry warm air, and Tefnut = spat water).

The evaporative cold is what represents the ankh symbol that is given by Akhenaten to the heat of the Sunbeams.

Also, the very first pyramid complex, the Step Pyramid of Djoser, was called "the refreshment of the Gods".

 

0.02  The Pyramids of the Cold - Table of contents

Section 1 • The Evaporative Cooling Passage, Nefertem and the khepeshes

Section 2 • The Evaporative Cooling : the Dendera Light

Section 3 • The Evaporative Cooling : the Heka, Geb, Shu, Nut and Tefnut glorifying metaphors

Section 4 • The Inclined Well layout : the Girdle Stones and the interlocked blocks

Section 5 • The Inclined Well waters : the Apep metaphor of the pressurized waters

Section 6 • The Inclined Well : the Taweret Lady of the Well block

Section 7 • The Inclined Well : the Bes wedging block and the Māori ceremonial Haka

Section 8 • The Inclined Well : the draining of the well

Section 9 • The Inclined Well : the Was Scepter, the Sa Symbol and the Isis Knot

Section 10 • The Impactor

Section 11 • The Grand Gallery : the Hidden Hauling Cavern of the Underworld

Section 12 • The Grand Gallery : the Hauling Beetle designed for 8+2 crewmembers

​​Section 13 • The Grand Gallery : the Scarab Amulets

Section 14 • Solvay process (natron manufacturing) : the Red Pyramid

Section 15 • Solvay process (natron manufacturing) : the Disc of Sabu

Section 16 • Solvay process : the cooling of the Eye of Horus

Section 17 • The Ankh symbol and the changes made by Akhenaten & Nefertiti

Section 18 • The Sarcophagus of the Great Pyramid

 

Dendera Light Stone Relief Hathor Temple

Les Pyramides du Froid - Section 2 • Le refroidissement évaporatif : les ampoules de Dendérah

hathor temple dendera lightbulb Snake

La double silhouette du porteur du brumisateur

Je n'ai pas trouvé d'explication dans la littérature concernant cette double silhouette, mais si ma théorie est exacte et que le but de se brumisateur était bien le refroidissement par évaporation avec une température de l'air qui pouvait se refroidir de 15 à 20°C, alors cette double silhouette pourrait bien symboliser la chair de poule. 

Le porteur de l'ampoule de Dendérah fabrique du froid, et il a froid lui-même.

 

Disc of Sabu Schist Lotus Vase Bowl Sabou Tri Lobes

Les Pyramides du Froid - Section 15 • Procédé Solvay (fabrication du natron) : Le Disque de Sabou

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Commentaires (3)

dugt

Salut Bruno,
Voudrais- tu citer tes sources en ce qui concerne les cotes du passage horizontal et sa légère pente de 0.3%?
Si j'en crois Dormion, par exemple, il y a bien une légère pente, mais dans l'autre sens...c'est embêtant pour ton raisonnement, et donc un point important à vérifier.
J.Jacques

dugt

Bonsoir Bruno,
Juste ces quelques mots en test pour savoir si tout est Ok; à priori mon message d'il y a qq heures n'est pas passé.
J.Jacques

Bruno

Bonjour Jean-Jacques.
Ton post est bien passé, mais avant qu'il soit en ligne je dois l'approuver ;) Je n'ai pas conçu ce site en ayant en tête dès l'origine que j'allais l'utiliser pour la grande pyramide, donc ça peut coincer par moments... et hier j'étais très occupé; je te prie de bien me pardonner pour \"the inconveniance\" !

J'ai calculé la pente réelle du couloir et donc de la longueur de la pente d'évaporation à partir des données de Petrie. Tu trouveras les données dans le livre de Petrie et Flinders : The pyramids and temples of Gizeh, by Petrie, W. M. Flinders (William Matthew Flinders), Sir, 1853-1942.

Regarde le tableau à la page 66, chapitre PASSAGE TO QUEEN'S CHAMBER.
Si tu a accès à ce livre comme moi, en passant par ARCHIVE.ORG, c'est à la page 104 du lecteur de document (une sorte de pdf)

Bonne journée à toi...

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