Le fonctionnement de la grande pyramide de Khéops à Gizeh pour la production de froid dans le couloir horizontal et son stockage / transfert à partir de la chambre de la Reine, vers le toit plat de la pyramide par les 2 conduits de la chambre. Le froid permettait le refroidissement de tours de Solvay pour la production de carbonate de sodium, la forme minérale pure du natron, le sel utilisé pour la momification. Mise à jour le 28/08/2021.
Le couloir horizontal de la grande pyramide d'Égypte était conçu pour être un couloir de refroidissement par évaporation (principe du brumisateur).
Elevation data (inches) : "The pyramids and temples of Gizeh", by Petrie, W. M. Flinders (William Matthew Flinders), Sir, 1853-1942 ; "Passage to Queen's Chamber" (section 40, page 66) : https://archive.org/details/cu31924012038927/page/n103/mode/2up
Quand j'ai commencé à travailler sur la grande pyramide de Khéops, comme tout le monde, je me suis avant tout concentré sur les 3 éléments clés : la grande galerie et les couloirs ascendants et descendants.
Le problème avec la grande galerie, c'est que l'on peut y faire pratiquement tout ce que l'on veut. Il y a très peu d'indices ici pour commencer la recherche.
Mais avec les 2 couloirs, ce n'est heureusement pas le cas.
J'ai d'abord porté mes efforts sur le couloir horizontal. Parce qu'il y a dans ce couloir une multitude d'indices. Et tous pointent vers la même direction, le même but : faire face à de brusques changements de température. Entre autre il y a dans ce couloir des blocs plus petits que d'habitude et simplement posés les uns au-dessus des autres sans chercher à les disposer en quinconce, mais au contraire en ménageant des joints continus, du plancher au plafond, ce qui est bien-sûr contraire aux règles les plus élémentaires de construction. Il y a aussi du sable entre les blocs qui donnent sur le couloir et les blocs qui sont situés juste derrière eux.
Un autre indice, c'est que tous ces aménagements ne sont présents que dans la première partie du couloir, absolument pas dans la seconde moitié (en direction de la chambre de la reine).
Les joints continus sont également élargis par rapport aux autres joints et remplis d'une matière noire qui fait penser à de la résine ou a du goudron. Ces joints sont des joints de dilatation.
Ils étaient là pour résister aux contraintes exercées par de forts et répétés changements de température sur l'intégrité de la structure, et ces changements de température ne se produisaient que près de la grande galerie et du couloir ascendant.
Ce couloir ascendant à ensuite été également assez facile à décrypté puisqu'il présente 2 particularités uniques : les blocs y sont arrangés selon une disposition qui ressemble à celle utilisée pour les pavés autobloquants, complètement imbriqués les uns dans les autres selon un motif polygonal qui indique clairement qu'il était conçu pour résister à de fortes contraintes physiques. Il est également pourvu de blocs gigantesques très spéciaux (dont on ne connait pas la taille réelle) à l'intérieur desquels passent intégralement le couloir. Ce sont des blocs "ceinture" qui ont été percés de part en part et qui constituent donc à la fois le sol, les murs et le plafond d'une section entière du couloir. Ces blocs "ceintures" sont au nombre de 14 et complétés par 3 ensembles de 2 demi blocs "ceinture" en forme de U autour des blocs G1, G2 et G3.
Les blocs "ceinture" ou girdle stones, agissent comme le cerclage en métal des barriques de vin : ils permettent de lutter contre des pressions venant de l'intérieur de la structure.
Si l'on rajoute à cela les 2 blocs de granite "bouchon" trouvés au fond du puits et qui semblent ne jamais avoir bougé de là où ils sont aujourd'hui, une idée presque folle mais pourtant bien sensée vient alors en tête : le couloir ascendant était en fait rempli d'eau. Il s'agissait d'un puits, bouché par le dernier bloc de granite qui en était donc le fond. Le puits oblique était conçu pour résister à de puissantes contraintes physiques en provenance de l'intérieur même du puits.
Et on en vient enfin à la grande galerie : un impacteur constitué d'un flotteur en bois et d'un bloc de granite était remonté tout en haut de la galerie d'où il était alors relâché dans la pente. En terminant sa course dans l'eau du puits celle-ci se trouvait alors pressurizée et une petite partie était éjectée vers le couloir de refroidissement.
Le puits était alors sous pression, mais protégé par les blocs "ceinture" et une partie de l'eau était dirigée, sous pression, dans le couloir horizontal. C'est cette eau sous pression qui permettait alors le refroidissement du début du couloir horizontal : l'eau se retrouvait sous la forme de microgouttelettes qui s'évaporaient dans le couloir et permettait le refroidissement de l'air de ce couloir par refroidissement adiabatique, le même principe que celui utilisé par le climatiseur à eau. L'eau liquide absorbe l'énergie de l'air pour se transformer en vapeur, et l'air s'en retrouve ainsi refroidi. Dans des conditions optimales, la température peut chuter de presque 20°C.
On imagine bien que l'impacteru ne pouvait pas générer l'eau sous pression de façon continue et qu'un cycle devait prendre sans doute entre 15 et 20 minutes; et c'est la raison pour laquelle il y avait des changements de température importants et répétés : entre chaque cycle, le début du couloir avait tout le temps de se réchauffer avant d'être refroidi brusquement.
Ces 3 éléments, grande galerie, couloir horizontal et couloir ascendant fonctionnaient donc ensemble de façon coordonnée et interdépendante pour arriver à 2 choses : la création d'une ventilation forcée (l'impacteur, s'il était lui même placé dans un caisson fixe dans le prolongement du puits, poussait probablement devant lui 56 m³ d'air dans sa chute) et de la production d'eau pressurizée à l'origine de la création de refroidissement évaporatif avec la température de la chambre de la Reine, probablement abaissée aux alentours de 5 ou 6°C.
La jonction des 3 éléments principaux de la grande pyramide de Khéops : la grande galerie, le couloir horizontal et le couloir ascendant. L'élément clé de ce triptyque étant la petite encoche qui sépare la galerie du puits oblique et qui permet à l'ensemble de fonctionner en permettant à l'air et à l'eau de rentrer à l'intérieur du couloir de refroidissement.
Le couplage puits oblique / couloir horizontal : ce couplage permettait dans un premier temps la chasse d'air (56 m³ environ, le volume du probable caisson fixe à l'intérieur duquel évoluait l'impacteur) et donc le remplacement de l'air chargé d'humidité du couloir de refroidissement, et dans un second temps la production d'un nuage de microgouttelettes d'eau pour la production de froid dans le couloir d'évaporation.
Dans un premier temps donc, les quelques 56 mètres cube d'air sont poussés par la descente du caisson mobile et propulsés dans le couloir de refroidissement. Probablement que des fentes étaient creusées dans la rampe en bois qui assurait la continuité structurale entre la Grande Galerie et le Puits Oblique, et que l'air poussé par la chute de l'impacteur y était redirigé vers le couloir de refroidissement.
Une fois l'impacteur à l'intérieur du puits inondé, son énergie cinétique permettait de pressuriser le puits et de propulser de l'eau sous pression en dehors du puits, par l'intermédiaire d'une sortie située tout en haut du puits et dont il ne reste aujourd'hui qu'une petite trace: la petite dépression qui marque la démarcation entre le puits et la plateforme qui précède le couloir.
Mais générer de l'eau sous pression ne suffit pas à obtenir des gouttelettes d'eau suffisamment petites pour permettre un rendement efficace du processus d'évaporation adiabatique. Je pense que l'on avait donc installé sur la plateforme un pulvérisateur à cet effet.
Ce pulvérisateur a été représenté par les anciens Egyptiens par la fleur de Lotus, en raison très probablement de la forme très particulière de son faux-fruit, qui ressemble comme deux gouttes d'eau à un pommeau de douche.
L'eau pressurisée sortait du puits grâce à la petite encoche qui sépare le couloir ascendant de la Grande Galerie, notée Ji (Junction imprint) sur la photographie ci-dessus.
Les ampoules de Dendérah, dans le temple de la déesse Hathor. Les ampoules de Dendérah naissent d'une fleur de Lotus sacré : une métaphore du pulvérisateur du couloir horizontal de refroidissement de la Grande Pyramide de Khéops, à Gizeh en Égypte.
The use of wet sand as thermal insulation, in the construction of cool chambers. Left : Construction of Zero Energy Cool Chamber at Thoubal district, Manipur (India). Right : same thing but at Karong Village.
The Zero Energy cool chamber sand of the horizontal passage of the Great Pyramid of Khufu
The idea that the horizontal passage of the Great Pyramid was designed as a part of a cooling unit, is reinforced by the fact that fine sand was found behind some blocks of the passage.
If my theory is right, then that same sand would have been probably set all around the entire structure [horizontal passage + Queen's chamber] ; exactly like it is shown on the above photographs of the construction of Zero Energy Cool Chambers, in India.
After all, when the French team who discovered the sand behind the blocks, reported it, they were asked to stop their work. We don't know the entire extend of the sand casing behind the blocks.
I first thought the sand was here to reduce the thermal stress on the structure, due to the constant sudden changes in temperature that occurred in the first part of the passage, and maybe it also served this problem ; but it was most likely to be essentially a thermal insulation.
The Dormion and Goidin discovery on the fine sand lining of the horizontal passage of the Great Pyramid
Excerpt from the Los Angeles Times article "Scientists Seeking Hidden Vaults in Great Pyramid Find Only Sand", written by Michael Ross, September 1986 : https://www.latimes.com/archives/la-xpm-1986-09-09-mn-12810-story.html
"A team of French scientists searching for hidden, treasure-filled rooms in the Great Pyramid of Cheops suspended work Monday after drilling three holes through an interior wall and finding only sand. But the French team and the head of the Egyptian organization supervising the work said they believe that the presence of a powder-fine lining of sand between the interior stones of the Great Pyramid supports their theory that secret chambers lie deep within the 4,600-year-old tomb of the Pharaoh Cheops.
“The sand means the ancient Egyptians are protecting something, something very serious and meaningful,” said Ahmed Kadry, head of the Egyptian Antiquities Organization. He said that although the French team failed to find and penetrate the cavities, samples taken from the wall beyond the sand lining indicate that it is made of a fine, soft limestone used by the ancient Egyptians for ornamental carvings on royal tombs.
“We can be sure now that there are cavities, and not just structural or stress cavities but something much more mysterious,” he said.
The French mission, headed by Gilles Dormion and Jean-Patrice Goidin, two architects who postulated the existence of secret rooms in the Great Pyramid on the basis of architectural anomalies in the interior stonework, had hoped to bore four holes through the wall of a gallery leading to the so-called Queen’s chamber. The plan then was to observe and photograph the interior with an endoscope, an optical instrument developed for viewing the interior of human organs.
However, the work was suspended after five days when, after boring three holes through more than eight feet of hard limestone, the drills hit the fine sand lining. Jacques Montlucon, an engineer with the French National Electric Company, which is providing technical expertise for the project, said the work was suspended because the drills being used are not suitable to bore through sand.
The existence of hidden chambers in the Great Pyramid has long been suspected, but there was never any real evidence until last May, when the French found what they said appeared to be three spaces, measuring 6 feet by 9 feet, off of the Queen’s gallery. The discovery, which the French said could indicate the presence of hidden storerooms, created a flurry of excitement among Egyptologists, who for the most part have assumed that all the treasures of Cheops were plundered long ago.
Not all the experts share Kadry’s conviction that there are secret chambers, but discovery of a sand lining about 10 to 17 inches thick between the great stones is regarded as a puzzling and exciting find in itself."
Le couloir horizontal de la grande pyramide de Khéops était conçu pour résister à de fortes contraintes dues à des chocs thermiques importants. C'est au niveau de la première partie du couloir horizontal que le refroidissement était le plus grand, et c'est dans cette partie que se trouvent les joints de dilatation continus entre les blocs inférieurs et supérieurs ainsi que le coffrage rempli de sable à l'arrière des blocs.
Le couloir horizontal : un couloir de refroidissement par évaporation. L'air en provenance de la grande galerie était compressé et envoyé dans le couloir pour permettre la ventilation du complexe souterrain. Dans un second temps, lorsque le caisson mobile rentrait en contact avec l'eau du puits oblique inondé, une partie de son eau était alors envoyée sous pression dans le couloir horizontal pour y subir un refroidissement par évaporation (c'est le principe du brumisateur).
Aujourd'hui pour ce type de système de bio climatisation, c'est de l'air pulsé qui est utilisé et l'on pulvérise l'eau en de toutes petites gouttelettes, les plus fines possibles, pour augmenter au mieux la surface d'échange entre l'air et l'eau.
L'air pulsé, c'est précisément ce que produit le fonctionnement de la grande galerie : autour de 56 mètres cube d'air envoyé, peut-être toutes les 10 ou 15 minutes en fonction de la durée totale du cycle de fonctionnement du scarabée.
A partir d'air à une température ambiante voisine de 35°C, une sortie de la grande galerie vers les 37°C (dû à l'échauffement de l'air compressé), alors la perte de température était de 16°C et la température de sortie du couloir d'évaporation était de 21°C (voir plus bas le diagramme de Carrier).
Plus l'air de départ est sec, plus il peut se charger en eau et plus il va pouvoir se refroidir. Lorsque l'air était plus sec (conditions naturelles ou meilleur rendement du déshumidificateur), la température pouvait être abaissée de façon encore plus efficace. Avec un air de départ à 10% d'humidité, il peut accepter encore plus d'eau dans le couloir et permettre d'atteindre une température de 18°C. Dans ces conditions on aurait donc un abaissement de température de 19°C. On comprends alors mieux tous les aménagements réalisés dans la première section du couloir, là où ce refroidissement avait lieu, pour absorber les contraintes liées aux chocs thermiques : l'air était impulsé toutes les 10 ou 15 minutes environ et cette partie du couloir avait donc le temps de revenir à une température proche de la température ambiante avant d'être brutalement refroidie de près de 20°C.
Et ces contraintes sur la structure se répétaient ainsi toutes les 10 ou 15 minutes, toute la journée, mais également probablement toute la nuit (pour les périodes les plus chaudes de l'année) pour ne pas voir la température du bassin d'accumulation remonter.
Diagramme psychrométrique simplifié de l’air humide à pression normale (type diagramme de Carrier).
En partant d'un air à la sortie de la grande galerie, donc à l'entrée du couloir d'évaporation, qui se trouve à une température de 37°C et à un taux d'humidité de 20%, et que l'on considère qu'il se chargeait en eau lors de son passage dans le couloir jusqu'à atteindre 90% de taux d'humidité, alors le refroidissement adiabatique permettait de descendre la température de l'air à 21°C. Trajet 1 sur le schéma qui correspond à un refroidissement évaporatif direct.
2 éléments clés ici :
1 / Le premier concerne le taux d'humidité de l'air de départ. Plus il est bas (donc plus l'air est sec), plus il pourra se charger en humidité et donc se refroidir. Lorsque les conditions l'exigeaient, la partie de déshumidification du filtre à double étage de l'entrée de la pyramide était donc crucial (probablement un déshumidificateur à sel).
2/ Le second concerne le rendement de l'opération et en particulier la qualité des échanges air / eau à la sortie de la grande galerie.
Aujourd'hui pour ce type de système de bio climatisation, c'est de l'air pulsé qui est utilisé et l'on pulvérise l'eau en de toutes petites gouttelettes, les plus fines possibles, pour augmenter au mieux la surface d'échange entre l'air et l'eau.
L'air pulsé, c'est précisément ce que produit le fonctionnement de la grande galerie : autour de 56 mètres cube d'air envoyé, peut-être toutes les 10 ou 15 minutes en fonction de la durée totale du cycle de fonctionnement du scarabée.
A partir d'air à une température ambiante voisine de 35°C, une sortie de la grande galerie vers les 37°C (dû à l'échauffement de l'air compressé), alors la perte de température était de 16°C et la température de sortie du couloir d'évaporation était de 21°C.
Lorsque l'air était plus sec (conditions naturelles ou meilleur rendement du déshumidificateur), la température pouvait être abaissée de façon encore plus efficace. Avec un air de départ à 10% d'humidité, il peut accepter encore plus d'eau dans le couloir et permettre d'atteindre une température de 18°C.
Dans ces conditions on aurait donc un abaissement de température de 19°C. On comprends alors mieux tous les aménagements réalisés dans la première section du couloir, là où ce refroidissement avait lieu, pour absorber les contraintes liées aux chocs thermiques : l'air était impulsé toutes les 10 ou 15 minutes environ et cette partie du couloir avait donc le temps de revenir à une température proche de la température ambiante avant d'être brutalement refroidie de près de 20°C.
Et ces contraintes sur la structure se répétaient ainsi toutes les 10 ou 15 minutes, toute la journée, mais également probablement toute la nuit (pour les périodes les plus chaudes de l'année) pour ne pas voir la température du bassin d'accumulation remonter.
Le bas relief "ampoule électrique" du temple de Dendérah
De la même façon que je ne pensais jamais pouvoir trouver un quelconque élément pour soutenir ma théorie concernant l'utilisation du sarcophage comme filtre à sable, je ne pensais pas non plus trouver le moindre élément pour appuyer le point le plus important de la partie visible de la grande pyramide : la production de froid dans le couloir horizontal.
L'élément auquel je fais allusion, c'est le temple de Dendérah, et les fameux bas-reliefs de la crypte n°4, qui montrent ce que les plus "aventuriers" de tous qualifient d'ampoule électrique (Dendera Lightbulb).
L'explication plus académique nous parle de mythologie, de symbole de fertilité, etc.
Sincèrement, je ne sais pas laquelle des 2 est la plus amusante ; à chacun de se faire son idée.
Mon explication est d'une certaine façon, intermédiaire entre ces 2 versions et elle associe du figuratif et du symbolique.
Tout d'abord, intéressons-nous à l'ampoule électrique proprement dite. Certains y voient une ampoule en verre alors que pour d'autres il s'agit d'une bulle d'énergie magique purement symbolique.
Je pense que cette "bulle" est en fait le brouillard de microgouttelettes de ma théorie ; et ce que certains décrivent comme un câble électrique alimentant l'ampoule, n'est rien d'autre que le tuyau dans lequel se trouve l'eau sous pression en provenance du puits oblique.
Le serpent à l'intérieur de la bulle est extrêmement intéressant, parce qu'il explique de façon symbolique comment était obtenu le brouillard : de la même façon que les serpents cracheurs projettent leur venin par leurs crochets à venin.
Dans ma théorie, pour réaliser ce brouillard, je mentionne 2 possibilités très faciles à mettre en œuvre : une buse spirale à l'intérieur de laquelle est projetée l'eau sous pression et une aiguille sur laquelle est projetée l'eau sous pression.
Faut-il aller jusqu'à penser que la buse spirale basse pression était utilisée pour aller jusqu'au bout de l'analogie avec le serpent et le fonctionnement de ses crochets à venin, peut-être.
Horus holding the fog nozzle of the Great Pyramid of Giza, refreshing himself, and King Amasis demonstrating that he was able to master the Solvay process and that the manufacturing of sodium carbonate and sodium bicarbonate was successful.
Horus Figure DUT 162 from the Louvre Museum and Kneeling statuette of King Amasis from the Metropolitan Museum of Art, New-York. Accession Number: 35.9.3 : https://www.metmuseum.org/art/collection/search/544886
Pyramids of the Giza Necropolis by KennyOMG : https://en.wikipedia.org/wiki/Giza_pyramid_complex#/media/File:Pyramids_of_the_Giza_Necropolis.jpg
0.01 The Pyramids of the Cold - Very quick abstract of the study
Ancient Egyptian pharaohs used chemistry and physics to legitimate themselves as kings of Egypt, and they forged an entire religion for that matter : gods were self-glorification metaphors of their scientific accomplishments. The end game of this technological program was the Great Pyramid of Giza where evaporative cooling was engineered in the known part of the pyramid, using the power of water, most probably as suggested by the strong ammonia smell in the Red Pyramid, to cool down chemical manufacturing of sodium carbonate and sodium bicarbonate. At that time, sodium carbonate was called natron, and it was the salt used for the mummification of the pharaohs.
Ancient Egyptians were the first civilization to master a Solvay-like process for sodium carbonate manufacturing, long before it got reinvented in the 1800's in Europe. The key elements of that process is the temperature control of the chemical reactions (the cooling), and the dome shaped plate necessary for the counterflow chemical reactions to occur in an efficient way, and that plate is precisely what is the disc of Sabu.
If mastering the Solvay-process was important, it actually looks like the cold was the most magical phenomenon worshiped by ancient Egyptians, as suggested by Akhenaten and Nefertiti who represented themselves as Shu and Tefnut, the deities that combined together were creating the evaporative cold (Shu = dry warm air, and Tefnut = spat water).
The evaporative cold is what represents the ankh symbol that is given by Akhenaten to the heat of the Sunbeams.
Also, the very first pyramid complex, the Step Pyramid of Djoser, was called "the refreshment of the Gods".
0.02 The Pyramids of the Cold - Table of contents
Section 1 • The Evaporative Cooling Passage, Nefertem and the khepeshes
Section 2 • The Evaporative Cooling : the Dendera Light
Section 3 • The Evaporative Cooling : the Heka, Geb, Shu, Nut and Tefnut glorifying metaphors
Section 4 • The Inclined Well layout : the Girdle Stones and the interlocked blocks
Section 5 • The Inclined Well waters : the Apep metaphor of the pressurized waters
Section 6 • The Inclined Well : the Taweret Lady of the Well block
Section 7 • The Inclined Well : the Bes wedging block and the Māori ceremonial Haka
Section 8 • The Inclined Well : the draining of the well
Section 9 • The Inclined Well : the Was Scepter, the Sa Symbol and the Isis Knot
Section 10 • The Impactor
Section 11 • The Grand Gallery : the Hidden Hauling Cavern of the Underworld
Section 12 • The Grand Gallery : the Hauling Beetle designed for 8+2 crewmembers
Section 13 • The Grand Gallery : the Scarab Amulets
Section 14 • Solvay process (natron manufacturing) : the Red Pyramid
Section 15 • Solvay process (natron manufacturing) : the Disc of Sabu
Section 16 • Solvay process : the cooling of the Eye of Horus
Section 17 • The Ankh symbol and the changes made by Akhenaten & Nefertiti
Section 18 • The Sarcophagus of the Great Pyramid
La double silhouette du porteur du brumisateur
Je n'ai pas trouvé d'explication dans la littérature concernant cette double silhouette, mais si ma théorie est exacte et que le but de se brumisateur était bien le refroidissement par évaporation avec une température de l'air qui pouvait se refroidir de 15 à 20°C, alors cette double silhouette pourrait bien symboliser la chair de poule.
Le porteur de l'ampoule de Dendérah fabrique du froid, et il a froid lui-même.
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The dead-end passage of the khufu pyramid subterranean chamber. Crédits des schémas de la chambre souterraine de la grande pyramide d'Égypte du pharaon Khéops reproduits ci-dessus : https://khufupyramid.dk/inside-dimensions/the-subterranean-chamber.
1/ Le changement de trajectoire du petit conduit Sud de la chambre souterraine de la grande pyramide
Après une première partie de 21 coudées, parfaitement orientée Sud, la trajectoire du petit conduit Sud est modifiée et il se retrouve décalé de 36,7 cm vers l'Ouest pour les 6 dernières coudées.
Le changement de trajectoire de la partie terminale du petit conduit sud de la chambre souterraine de la grande pyramide paraît bien mystérieux, à moins que l'on envisage qu'il ait été connecté à un autre conduit.
Si ma théorie est exacte, ce conduit serait le conduit d'évacuation qui permettait à la pyramide de respirer : il relierait la chambre souterraine à l'extérieur de la pyramide par l'intermédiaire de la chambre de Davison.
De plus, en étant placé dans le prolongement du couloir d'entrée de la chambre souterraine, le petit conduit Sud permettait de mettre en place une ventilation traversante naturelle de la chambre souterraine.
L'axe de la partie terminale du petit conduit Sud est décalé de 36,7 cm vers l'Ouest et se retrouve parallèle à la première partie du conduit; mais il est bien difficile de savoir s'il s'agit d'une modification prévue dès l'origine ou d'une correction effectuée pour se raccorder au conduit vertical qui ne serait pas arrivé parfaitement là où il devait.
2/ La pente de 2,55% du petit conduit Sud vers le puits de la chambre souterraine
On remarque également sur le schéma de droite (vue de profil), que ce conduit Sud n'est pas parfaitement horizontal : il présente une très légère pente qui permet d'évacuer tout liquide vers le puits de la chambre souterraine. La pente est de 2,55% entre son entrée au niveau de la chambre souterraine et sa partie Sud terminale. Sur une longueur totale de 16,4 mètres, la perte d'élévation est de 42 centimètres.
Un grand merci à Stefan pour ses données : https://khufupyramid.dk/inside-dimensions/the-subterranean-chamber
Dans ma théorie, ce petit conduit Sud est directement relié à la chambre de Davison, et cette chambre a un rôle crucial : non seulement elle permet de relier la chambre souterraine à l'extérieur de la pyramide pour lui permettre de respirer, mais elle permet également de solubiliser toutes les poussières et fumées de la chambre souterraine, et de les renvoyer au puits de la chambre souterraine avec l'eau de pluie qui arrive dans la chambre de Davison.
3/ La paroi Sud du petit conduit, à l'aspect très différent des autres parois
Sur cette photographie prise par les frères Edgar, et montrant la partie terminale du petit conduit Sud de la chambre souterraine, on peut voir la paroi Sud du conduit qui en constitue l'extrémité et qui la bouche. La résolution de l'image n'est pas très élevée, mais il semble pourtant bien que la texture de la surface de cette paroi Sud du conduit soit différente de celle des autres parois (murs et plafond).
Cette paroi Sud du petit conduit Sud semble assez lisse alors que les autres parois semblent bien plus rugueuses, alors que de part sa position elle aurait été la plus difficile à réaliser. Les angles de cette paroi Sud semblent également avoir été parfaitement réalisés à angles droits.
Si ma théorie est exacte, on aura placé un bouchon temporaire dans ce conduit, juste avant la connexion avec le conduit d'évacuation vertical, et on aura simplement jeté du béton de pierre reconstituée depuis la partie supérieure éventrée du conduit d'évacuation, depuis la partie Sud de la chambre de Davison.
La chambre souterraine de la grande pyramide d'Égypte. Le mur Nord apparaît à droite de l'image. Sur le mur Ouest, on distingue une petite cavité ("recess"), dans le prolongement de ce qui ressemble à une sorte de petit couloir à ciel ouvert.
Il faut remarquer ici la parfaite similarité de découpe de forme trapézoïdale entre la cavité murale "recess" et la partie terminale Ouest du compartiment délimité par les 2 petits murets.
L'entrée du petit conduit sud de la chambre souterraine. Crédits : "The Great Pyramid Passages And Chambers" Volume 1 par John et Morton Edgar, 1910.
Le fonctionnement de la grande pyramide du pharaon Khéops, depuis la chambre du Roi jusqu'au couloir ascendant, toute la pyramide fonctionnait de concert autour du couple grande galerie / couloir ascendant qui en constituait le moteur.
La même partie de la chambre souterraine de la grande pyramide, cette fois-ci la photographie a été prise par les frères Edgar et elle montre l'un de leurs aides, Stanley, en train d'observer la cavité mentionnée plus haut.
On remarque ici que le muret Nord se prolonge jusqu'au mur Ouest, ce qui n'est pas le cas pour le muret plus au Sud.
Atelier Nord de la chambre souterraine de la grande pyramide de Khéops
Cette photographie du coin Nord-Ouest de la chambre souterraine de la grande pyramide est particulièrement intéressante parce qu'elle montre une 3ème "structure d'accueil" de forme trapézoïdale. Les 2 autres étant sur le linteau crénelé de l'entrée Nord et sur le mur Ouest de la chambre de Campbell.
Ces "structures d'accueil" permettaient de faire reposer des caissons de bois qui étaient liées au fonctionnement du déshumidificateur de l'entrée et à la régénération de la saumure diluée de ce même déshumidificateur dans la chambre de Campbell. Ces 2 structures étaient donc liées et fonctionnaient simultanément : l'humidité de l'air était prélevée par la saumure du déshumidificateur de l'entrée puis transférée dans la chambre de Campbell où elle était évacuée de la pyramide par simple chauffage. Bien sûr cela n'est possible que parce que l'élévation de la pyramide avait été arrêtée au niveau de la chambre de Lady Arbuthnot, et qu'il y avait donc un toit plat, idéal pour la récupération de l'eau de pluie mais également pour l'installation d'échangeurs thermique fonctionnant à l'énergie solaire. (voir un prochain post concernant le fonctionnement de ce déshumidificateur, impératif pour obtenir un refroidissement maximal dans le couloir horizontal).
La présence de cette 3ème structure trapézoïdale dans la chambre souterraine et en particulier dans cet endroit précis, aussi éloigné de l'entrée de la chambre et du puits, peut difficilement être expliquée par les besoins du déshumidificateur.
Si ma théorie est exacte, cette chambre souterraine était utilisée pour la fabrication de ciment naturel et de pierre reconstituée, et c'est de ce côté là qu'il faut chercher la solution.
Il y a clairement 2 parties dans cette chambre souterraine, sans compter le puits, l'une dans le coin Nord-Ouest et l'autre dans le coin Sud-Ouest; peut-être l'une était consacrée à la fabrication du ciment, et l'autre à la production de béton naturel.
La chambre souterraine de la grande pyramide disposait d'un atelier Nord, avec une sorte de bac de section trapézoïdale similaire à ce qui était installé dans la chambre de l'entrée de la pyramide et dans la chambre de Campbell.
La ventilation traversante
Le petit conduit sud de la chambre souterraine qui apparaît aujourd'hui comme condamné, ou sans issue, permet de disposer de la ventilation traversante dans la chambre.
La ventilation traversante permet de créer des courants d’air. Pour optimiser cette ventilation naturelle , il convient de ménager les entrées et les sorties d’air directement en opposition l'une de l'autre. Et c'est exactement ce qui a été fait dans la chambre souterraine.
Ce petit conduit fait directement face à l'entrée de la chambre. De cette manière, le courant d'air crée une pression qui permet de faire entrer l’air frais d’un côté, tandis qu’il crée une dépression qui chasse l’air pollué de l’autre. La ventilation traversante engendre ainsi un courant d’air qui permet le renouvellement de l’air intérieur de la chambre souterraine.
Ceci est d'autant plus vrai que ce petit conduit est placé extrêmement bas dans la chambre, il permettait ainsi d'évacuer en priorité le monoxyde de carbone issu des sources d'éclairage utilisées (lampes à huiles ou bougies).
Rappelons que l’intoxication par le monoxyde de carbone représente encore aujourd'hui, la première cause de décès par intoxication en France.
L'aération de la chambre souterraine par ventilation traversante naturelle, grâce au petit conduit Sud et le conduit descendant de la chambre de la Reine à partir de la niche. Les poussières et fumées sont acheminées jusqu'à la chambre de Davison où elles se retrouvent mise en solution et repartent vers le puits de la chambre souterraine avec l'eau de pluie.
La chambre souterraine
Pour comprendre la grande pyramide il vous faut changer complètement de paradigme et tout regarder à l'envers.
Le premier secret de la pyramide, c'est que la chambre souterraine, loin d'être inachevée, en a été au contraire une pièce maîtresse, et que toutes les autres parties de la pyramide travaillaient de concert pour permettre à cette chambre souterraine de fonctionner.
Toutes les autres structures de la pyramide n'avaient qu'un seul but : approvisionner le complexe souterrain en air, et en eau.
Les 2 blocs de granite retrouvés dans le petit passage horizontal du complexe souterrain
Sur la photographie de gauche on voit le premier bloc de granite et au fond de l'image, la partie terminale de la descenderie. Sur celle de droite, le second bloc de granite, qui se trouve juste avant l'entrée de la chambre souterraine.
0.01 The Pyramids of the Cold - Very quick abstract of the study
Ancient Egyptian pharaohs used chemistry and physics to legitimate themselves as kings of Egypt, and they forged an entire religion for that matter : gods were self-glorification metaphors of their scientific accomplishments. The end game of this technological program was the Great Pyramid of Giza where evaporative cooling was engineered in the known part of the pyramid, using the power of water, most probably as suggested by the strong ammonia smell in the Red Pyramid, to cool down chemical manufacturing of sodium carbonate and sodium bicarbonate. At that time, sodium carbonate was called natron, and it was the salt used for the mummification of the pharaohs.
Ancient Egyptians were the first civilization to master a Solvay-like process for sodium carbonate manufacturing, long before it got reinvented in the 1800's in Europe. The key elements of that process is the temperature control of the chemical reactions (the cooling), and the dome shaped plate necessary for the counterflow chemical reactions to occur in an efficient way, and that plate is precisely what is the disc of Sabu.
If mastering the Solvay-process was important, it actually looks like the cold was the most magical phenomenon worshiped by ancient Egyptians, as suggested by Akhenaten and Nefertiti who represented themselves as Shu and Tefnut, the deities that combined together were creating the evaporative cold (Shu = dry warm air, and Tefnut = spat water).
The evaporative cold is what represents the ankh symbol that is given by Akhenaten to the heat of the Sunbeams.
Also, the very first pyramid complex, the Step Pyramid of Djoser, was called "the refreshment of the Gods".
0.02 The Pyramids of the Cold - Table of contents
Section 1 • The Evaporative Cooling Passage, Nefertem and the khepeshes
Section 2 • The Evaporative Cooling : the Dendera Light
Section 3 • The Evaporative Cooling : the Heka, Geb, Shu, Nut and Tefnut glorifying metaphors
Section 4 • The Inclined Well layout : the Girdle Stones and the interlocked blocks
Section 5 • The Inclined Well waters : the Apep metaphor of the pressurized waters
Section 6 • The Inclined Well : the Taweret Lady of the Well block
Section 7 • The Inclined Well : the Bes wedging block and the Māori ceremonial Haka
Section 8 • The Inclined Well : the draining of the well
Section 9 • The Inclined Well : the Was Scepter, the Sa Symbol and the Isis Knot
Section 10 • The Impactor
Section 11 • The Grand Gallery : the Hidden Hauling Cavern of the Underworld
Section 12 • The Grand Gallery : the Hauling Beetle designed for 8+2 crewmembers
Section 13 • The Grand Gallery : the Scarab Amulets
Section 14 • Solvay process (natron manufacturing) : the Red Pyramid
Section 15 • Solvay process (natron manufacturing) : the Disc of Sabu
Section 16 • Solvay process : the cooling of the Eye of Horus
Section 17 • The Ankh symbol and the changes made by Akhenaten & Nefertiti
Section 18 • The Sarcophagus of the Great Pyramid
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Le scarabée de la grande galerie de la pyramide de Khéops, pour 10 équipiers : 8 à l'intérieur de la structure et 2 équipiers volants qui restent à l'arrière de la structure pour enfoncer les pênes demi tours dans le mur, une fois que le scarabée est passé, et pour sécuriser sa remontée en insérant des goupilles de sécurité dans les mortaises de sécurité.
Plus d'infos à ce sujet sur la page consacrée au scarabée :
Les Pyramides du Froid - Section 12 • The Grand Gallery : the Hauling Beetle designed for 8+2 crewmembers
Le fonctionnement de la grande pyramide de Khéops à Gizeh pour la production de froid dans le couloir horizontal et son stockage / transfert à partir de la chambre de la Reine, vers le toit plat de la pyramide par les 2 conduits de la chambre. Mise à jour le 28/08/2021.
Le scarabée de la grande galerie
La descente du scarabée permettait la remontée de l'impacteur (le caisson mobile), et ce sont les 25 pênes demi tour insérées dans les niches murales qui permettaient la progression par palier. La remontée "à vide" du scarabée ne demandait qu'une sécurisation "légère" : un palier sur 2, au niveau des mortaises longues de 1,13 coudée. C'étaient les 2 équipiers de queue du scarabée qui avaient la responsabilité de sécuriser cette remontée de la structure : ils portaient chacun une goupille, probablement attachée à la ceinture.
Pour la descente du scarabée, les 10 équipiers étaient dans la structure, mais pour la remontée il en était tout autrement. Pour chacune des 2 banquettes : 2 équipiers poussaient sur les poutres transversales, l'équipier en queue de scarabée assurait la sécurisation de la remontée en insérant la goupille, l'un des 2 équipiers restant tirait sur le cordage depuis la plateforme et le dernier déroulait le cordage qui était relié au caisson mobile. Ce cordage étant mouillé puisqu'il passait par le caisson central dans lequel circulait l'eau pour la lubrification, il finissait pas relâcher de l'eau sur le plancher et pour ne pas que cette eau stagne on avait aménagé un récupérateur qui redirigeait l'eau vers la goulotte.
Le scarabée avec ses 3 cordages dans la grande galerie de la pyramide de Khéops. Les 10 équipiers se jettent dans le vide, dos à la pente, pour utiliser au mieux leur force musculaire, en s'aggripant aux poignées devant eux et pesant de tout leur poids sur les dosserets.
Mode opératoire du scarabée
1/ Le scarabée est tout en haut de la galerie. Ses 2 cordages enroulés à 100% sur l'arbre.
Le bloc piston est tout en bas en train de flotter dans le puits, son cordage 100% entassé sur le plancher en bois de la plateforme.
2/ On laisse glisser ce cordage dans le caisson central jusqu'en bas, on récupère la boucle terminale que l'on accroche au crochet du caisson mobile
3/ Au fur et à mesure que le scarabée redescend, ses 2 cordages se déroulent de l'arbre et le cordage central du caisson mobile s'enroule de la même longueur
4/ Le scarabée est tout en bas de galerie, ses 2 cordages sont complètement déroulés de l'arbre mais celui du caisson central est entièrement enroulé.
5/ On désolidarise le caisson mobile de son cordage et au fur et à mesure de la remontée du scarabée, on déroule le cordage du caisson mobile au sol. Le scarabée est à nouveau en haut de la galerie. On peut recommencer le cycle.
Gestion des équipiers à la descente du scarabée
Les 5 équipiers par rampe sont tous employés à le tirer dans la pente
Les 2 équipiers de tête (en haut) ont les yeux rivés sur les pênes demi tour pour gérer leur effort et vérifier qu'ils se redéploient correctement lorsque la partie supérieure du patin est descendue suffisamment sous le pêne.
Gestion des équipiers à la montée du scarabée
Sur les 5 équipiers par rampe, seuls 2 restent avec le scarabée pour le pousser en haut par les 2 poutres transversales
1 équipier se place au-dessus du scarabée pour mettre les pênes demi tour en position rentrée.
1 autre équipier reste tout en bas pour insérer les goupilles de sécurité au fur et à mesure de la progression.
Le 5ème et dernier équipier monte sur la plateforme pour dérouler le cordage du caisson mobile en même temps que les cordages du scarabée s'enroulent eux sur cet arbre.
Le scarabée de la grande galerie de la pyramide de Khéops, complètement descendu en bas de la grande galerie, et sécurisé contre le mur Nord grâce à la cale d'épaisseur. Le caisson mobile est donc lui, complètement remonté en haut de la grande galerie, prêt à être relaché un nouvelle fois dans la pente.
Le scarabée remonté en haut de la grande galerie de la pyramide de Khéops, entièrement sécurisé par la goupille de sécurité insérée dans la dernière mortaise longue de 1,13 coudée.
Arrivé en bas de la grande galerie, le scarabée se retrouve bloqué par le dernier pêne demi tour associé à la mortaise n°3 et ne peux plus remonter malgré la tension dans le cordage.
Il reste alors un espace de 0,13 coudée (6,8 centimètres) entre le scarabée et la poutre de protection du mur. C'est dans cet espace que les 2 équipiers de queue insèrent un bloc de calage en bois pour solidariser le tout : il s'agit d'une cale d'épaisseur. Le reste du temps, ce bloc mobile (probablement exactement les mêmes blocs que les mortaises de sécurité) reste posé sur la poutre de calage contre le mur nord de la grande galerie. Le scarabée se retrouve ainsi parfaitement collé contre la poutre transversale sur laquelle il viendra se reposer lorsqu'on l'aura découplé du caisson mobile.
Une cale d'épaisseur est un objet servant à combler un vide ou à immobiliser une partie mobile afin qu'elle ne puisse plus bouger. En mécanique on dit alors qu'on supprime les degrés de liberté de la pièce calée.
L'équipement de la grande galerie : les rails des banquettes latérales et le scarabée
La structure qui permettait la montée du bloc de granite était une sorte de portique, une sorte de "scarabée" en bois, qui montait et descendait inlassablement la grande galerie et se déplaçait sur des rails en bois. Chacun des 2 rails était constitué d'un assemblage de tronçons identiques qui mesuraient précisément 3,198 coudées de long (1 coudée = 0,5236 mètres, c'est à dire 52,36 centimètres).
Chacun de ces rails se terminait par une excroissance qui allait servir de tenon pour se clipser dans une des cavités creusées sur le sol des rampes latérales. Ces cavités tenaient donc lieu de mortaises.
Il y avait des mortaises courtes (1 coudée) et des mortaises longues (1,13 coudée) et chaque mortaise accueillait des tenons de 2 rails différents.
Les rails en bois de 3,198 coudées de long installées dans les mortaises courtes et longues des 2 rampes latérales de la grande galerie de la pyramide de Khéops, pour la mise en œuvre du scarabée.
Je pensais au tout début de mon travail sur la Grande Pyramide de Gizeh, que le bloc de granite bouchon n°3 (le bloc situé le plus haut dans le couloir ascendant), était le "lest" utilisé pour pressuriser le puits oblique ; mais l'étude des figurines de Ptah-Sokar-Osiris, et en particulier de leurs bases en bois en forme de poutre, m'a fait prendre conscience que cela ne pouvait pas être le cas.
Les chocs répétés de l'impacteur
Les bases de ces figurines sont à n'en point douter des représentations de ce que j'ai appelé un "impacteur" qui était remonté sans cesse en haut de la grande galerie avant d'être précipité dans la pente pour finalement s'engouffrer dans le puits oblique et en pressuriser son eau.
La fonction de cet impacteur étant d'aller percuter les eaux du puits oblique, on comprends pourquoi les figurines de Ptah sont représentées avec des cornes monumentales : les cornes symbolisent les chocs répétés provoqués par l'impacteur.
La grande galerie de la pyramide de Khéops a donc bien été conçue pour monter des pierres, mais toujours la même
C'est toujours le même bloc de granite qui est inlassablement remonté du puits oblique, jusqu'en haut de la grande galerie, avant d'être à nouveau relâché dans la pente.
Également, il faut aussi préciser que ce bloc de granite, probablement celui qui a été retrouvé dans le petit couloir horizontal avant la chambre souterraine, était "encapsulé" à l'intérieur d'un flotteur en bois qui permettait de récupérer l'impacteur à chaque cycle : le flotteur empêchait l'impacteur de sombrer au fond du puits.
Quelques calculs :
Remonter l'impacteur : 10 secondes par palier.
27 paliers : 270 secondes, disons 5 minutes.
Disons rien pour la descente de l'impacteur jusqu'au puits, et ensuite 5 minutes pour le retirer du puits avec son flotteur.
Temps total par cycle: 10 minutes, donc une heure pleine : 6 cycles entiers
En ne prenant en compte qu'aux alentours de 90 ou 95% de longueur utile de la grande galerie : 1 cycle = 1 volume d'air insufflé dans le couloir d'évaporation : 1,05 x 1,20 x 45 mètres utiles de galerie : 56,7 mètres cube d'air.
En 1 heure pleine d'utilisation, le système installé dans la grande pyramide de Khéops était donc capable d'insuffler 6 x 56,7 = 340 mètres cubes d'air.
Base de figurine de Ptah-Sokar-Osiris et représentation d'Imhotep.
Un impacteur qui flotte
Cet impacteur était constitué d'une sorte de berceau en bois dans lequel était inséré un bloc, probablement de granite, sur lequel Imhotep est souvent représenté. Le berceau en bois permettait d'assurer le glissement de l'impacteur dans la goulotte de la grande galerie, et le bloc de granite lui conférait un poids suffisant pour que la pressurisation du puits soit efficace.
Ce bloc de granite était donc finalement associé à un flotteur en bois qui lui permettait de ne pas couler au fond du puits oblique. Cet impacteur était remonté tout en haut de la galerie, par les 25 paliers de progression inscrits dans les niches murales des banquettes latérales. Une fois arrivée en haut, on relâche le caisson dans la pente de la goulotte centrale, il prend alors de plus en plus de vitesse (la goulotte est parcourue par de l'eau en provenance de la chambre du Roi et qui assure une parfaite lubrification) et accumule de plus en plus d'énergie.
En bas de la galerie, l'impacteur plonge dans le puits que constitue le couloir ascendant rempli d'eau et remonte tout seul à la surface, comme un vrai bouchon. Il peut alors recommencer son ascension de la grande galerie.
Est-il utile de pointer du doigt l'extraordinaire beauté que tout cela devait irradier? Ne serait-ce que d'imaginer ce bloc bouchon, dévaler la galerie dans un bruit de tonnerre puis le fracas quand il rentre en contact avec l'eau pour enfin remonter à la surface depuis les profondeurs du puits, tout doucement, comme si de rien n'était, et déjà prêt pour tout recommencer, encore et encore... Grandiose !
Barques solaires et arbre Sycomore : les représentations de l'impacteur dans l'art Égyptien
Selon moi, les barques solaires et les arbres Sycomores ne sont rien d'autre que des représentations de cet impacteur : les barques solaires décrivent le mouvement de l'impacteur dans la grande galerie et l'arbre Sycomore qui vient peser de tout son poids sur le grand serpent Apophis décrit la pressurisation de son eau.
A ce propos, je vous recommande de visiter la page dédiée de ce blog consacrée à ce puits oblique et à ses représentations par les anciens Égyptiens : page sur Apep (Apophis)
La "chambre des herses" : l'entreposage et le séchage des cordages de la grande galerie
Cette chambre est folle. On a appelé cette chambre la chambre des herses, mais on en a jamais trouvée une seule. Bien sûr cela paraissait évident, toute cette eau dans la chambre du roi devait nécessairement demander tout un système de distribution extrêmement lourd et compliqué pour gérer la pression de l'intérieur de la chambre. Vraiment?
En fait, dans ma théorie, on voit que l'on a jamais vraiment besoin d'autre chose que d'une toute petite quantité d'eau. Il nous faut un très faible débit, mais de façon ininterrompue. Le couloir d'évaporation doit être alimenté en permanence, certainement jour et nuit lors des saisons chaudes pour que le bassin de la chambre médiane ne perde pas tout le froid accumulé.
Il faudrait trop de temps pour le refaire baisser en température.
Alors à quoi servait cette chambre des herses?
En fait la solution se trouve dans la grande galerie. Ou plutôt le problème se trouve dans la grande galerie. Parce que les 3 cordages qui y sont utilisés sont bien évidemment en cordage naturel (du chanvre, du papyrus, que sais-je). Mais pour alimenter en permanence le couloir d'évaporation, c'est toute la grande galerie qui se retrouve dans une humidité permanente. Et les 3 cordages en fibre naturelles, ils n'aiment pas du tout ça l'humidité.
L'humidité cause l'apparition de moisissures sur les fibres des cordages et ils finissent par pourrir.
Il n'y a jamais eu de herses dans la chambre des herses. Les 3 emplacements de forme circulaire de la partie haute de la chambre étaient en réalité fait pour accueillir le carter de 3 racks de rangements qui permettaient de suspendre les 3 cordages.
Alors bien sûr, cela ne suffit pas de les suspendre, il faut aussi les faire sécher. La pièce était en fait parfaitement aérée. La ventilation était assurée par 4 conduites qui arrivaient par la petite "fenêtre" de calcaire de la partie supérieure du mur sud, alors que tout le reste du mur est en granite. Les conduites descendaient par les 4 rainures de ce mur et étaient ensuite dirigées vers les 3 compartiments, probablement par des buses de ventilation situées au sol.
Le cordage central de la grande galerie était beaucoup plus humide que les 2 autres qui n'étaient pas en contact direct avec l'eau et il demandait certainement 2 buses pour lui tout seul.
A la fermeture de la pyramide, il suffisait de boucher cette bouche d'aération, soit avec un bloc brut qu'il fallait ensuite tailler pour y aménager le prolongement des rainures, soit plus probablement en utilisant de la pierre reconstituée sur laquelle il suffisait d'appliquer un coffrage avec les rainures "déjà imprimées". Je penche pour cette hypothèse pour la rapidité et la facilité de la réalisation, et également en raison de l'aspect très abîmé que présente aujourd'hui cette partie en calcaire, alors qu'elle n'a jamais été "utilisée".
Au moment où l'opération de sabotage de la pyramide est préparée, plusieurs choses doivent être modifiées pour permettre une libération d'un grand volume d'eau en une seule fois. Une entaille dans le mur aux rainures servira à faire rentrer suffisamment d'air dans le réservoir pour ne pas gêner la sortie de l'eau (exactement le même problème rencontré dans la chambre de Davison).
Cela explique aussi peut-être pourquoi les 4 rainures du mur sud se prolongent jusqu'au plafond. Lorsque l'eau allait s'engouffrer dans la chambre des cordages, il fallait à tout prix disposer d'une alimentation en air, malgré la grande quantité d'eau tumultueuse qui se déversait à l'intérieur de la chambre, et donc aller chercher cet air le plus haut possible, au plafond de la chambre.
Il est également possible que la seule raison pour laquelle on a rajouté les rainures à la petite partie en calcaire, était tout simplement de masquer, une nouvelle fois, et de détourner l'attention que l'on pourrait porter à cette partie.
Le sarcophage : un filtre biologique sur sable (filtation lente). Cet élément phare et connu de tous a été très difficile à élucider, parce qu'il était placé à un endroit dont personne ou presque ne mentionne l'existence : une petite pièce qui sert aujourd'hui de local technique pour acheminer l'électricité dans la pyramide. Ce petit local se trouve juste avant l'entrée de la chambre des cordages et il présente une particularité unique : l'accès direct au conduit de remplissage de la chambre du roi. Un accès à l'eau !
Parce que si aujourd'hui nous ne pouvons pas imaginer sortir faire du sport sans notre petite bouteille d'eau, et bien à l'époque, ils faisaient la même chose.
A une différence près, c'est que l'eau dont ils disposaient avait passé des jours, des semaines à "croupir" dans la chambre du roi. Il fallait traiter cette eau pour la rendre potable. C'était à cela qu'allait servir le sarcophage.
Le sarcophage retrouvé dans la chambre du roi était en réalité un filtre biologique sur sable. C'est un dispositif qui ne demande presque aucun entretien et qui peut durer toute une vie si il est bien utilisé. Ce genre de filtre est utilisé encore aujourd'hui à très grande échelle dans les pays en voie de développement... et pour filtrer l'eau de la plupart des piscines individuelles.
Comme tout le reste, ces indices devaient disparaître. Rien ne devait être laissé qui puisse être copié ou compris. On est donc allé chercher un boulet de dolérite à l'extérieur de la pyramide ou dans la chambre souterraine, et on a méticuleusement saboté tout le rebord supérieur du sarcophage ainsi que l'arrête correspondant à l'encoche. Ceci réalisé on c'est débarrassé du boulet, qui a fini par être mis de côté dans la chambre médiane.
Horus holding the fog nozzle of the Great Pyramid of Giza, refreshing himself, and King Amasis demonstrating that he was able to master the Solvay process and that the manufacturing of sodium carbonate and sodium bicarbonate was successful.
Horus Figure DUT 162 from the Louvre Museum and Kneeling statuette of King Amasis from the Metropolitan Museum of Art, New-York. Accession Number: 35.9.3 : https://www.metmuseum.org/art/collection/search/544886
Pyramids of the Giza Necropolis by KennyOMG : https://en.wikipedia.org/wiki/Giza_pyramid_complex#/media/File:Pyramids_of_the_Giza_Necropolis.jpg
0.01 The Pyramids of the Cold - Very quick abstract of the study
Ancient Egyptian pharaohs used chemistry and physics to legitimate themselves as kings of Egypt, and they forged an entire religion for that matter : gods were self-glorification metaphors of their scientific accomplishments. The end game of this technological program was the Great Pyramid of Giza where evaporative cooling was engineered in the known part of the pyramid, using the power of water, most probably as suggested by the strong ammonia smell in the Red Pyramid, to cool down chemical manufacturing of sodium carbonate and sodium bicarbonate. At that time, sodium carbonate was called natron, and it was the salt used for the mummification of the pharaohs.
Ancient Egyptians were the first civilization to master a Solvay-like process for sodium carbonate manufacturing, long before it got reinvented in the 1800's in Europe. The key elements of that process is the temperature control of the chemical reactions (the cooling), and the dome shaped plate necessary for the counterflow chemical reactions to occur in an efficient way, and that plate is precisely what is the disc of Sabu.
If mastering the Solvay-process was important, it actually looks like the cold was the most magical phenomenon worshiped by ancient Egyptians, as suggested by Akhenaten and Nefertiti who represented themselves as Shu and Tefnut, the deities that combined together were creating the evaporative cold (Shu = dry warm air, and Tefnut = spat water).
The evaporative cold is what represents the ankh symbol that is given by Akhenaten to the heat of the Sunbeams.
Also, the very first pyramid complex, the Step Pyramid of Djoser, was called "the refreshment of the Gods".
0.02 The Pyramids of the Cold - Table of contents
Section 1 • The Evaporative Cooling Passage, Nefertem and the khepeshes
Section 2 • The Evaporative Cooling : the Dendera Light
Section 3 • The Evaporative Cooling : the Heka, Geb, Shu, Nut and Tefnut glorifying metaphors
Section 4 • The Inclined Well layout : the Girdle Stones and the interlocked blocks
Section 5 • The Inclined Well waters : the Apep metaphor of the pressurized waters
Section 6 • The Inclined Well : the Taweret Lady of the Well block
Section 7 • The Inclined Well : the Bes wedging block and the Māori ceremonial Haka
Section 8 • The Inclined Well : the draining of the well
Section 9 • The Inclined Well : the Was Scepter, the Sa Symbol and the Isis Knot
Section 10 • The Impactor
Section 11 • The Grand Gallery : the Hidden Hauling Cavern of the Underworld
Section 12 • The Grand Gallery : the Hauling Beetle designed for 8+2 crewmembers
Section 13 • The Grand Gallery : the Scarab Amulets
Section 14 • Solvay process (natron manufacturing) : the Red Pyramid
Section 15 • Solvay process (natron manufacturing) : the Disc of Sabu
Section 16 • Solvay process : the cooling of the Eye of Horus
Section 17 • The Ankh symbol and the changes made by Akhenaten & Nefertiti
Section 18 • The Sarcophagus of the Great Pyramid
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Le sarcophage en granite de pharaon Khéops dans la Grande Pyramide de Gizeh, n'était que le cuvon principal d'un filtre biologique à sable.
Le sarcophage : un filtre biologique sur sable par filtration lente pour la production d'eau potable
Cet élément a été très difficile à élucider, parce qu'il était placé à un endroit dont personne ou presque ne mentionne l'existence : une petite pièce qui sert aujourd'hui de local technique pour acheminer l'électricité dans la pyramide. Ce petit local se trouve juste avant l'entrée de la chambre des cordages (ex. chambre des herses), et il présente une particularité tout à fait unique : l'accès direct au conduit de remplissage nord de la chambre du roi. Un accès à l'eau !
Parce que si aujourd'hui nous ne pouvons pas imaginer sortir faire du sport sans notre petite bouteille d'eau, et bien à l'époque, ils faisaient la même chose. A une différence près, c'est que l'eau dont ils disposaient avait passé des jours, des semaines à "croupir" dans la chambre du roi. Il fallait traiter cette eau pour la rendre potable. C'était à cela qu'allait servir le sarcophage.
Le sarcophage retrouvé dans la chambre du roi était en réalité un filtre biologique sur sable. C'est un dispositif qui ne demande presque aucun entretien et qui peut durer toute une vie si il est bien entretenu. Ce genre de filtre est utilisé encore aujourd'hui à très grande échelle dans les pays en voie de développement mais aussi pour filtrer l'eau de beaucoup de piscines de particuliers.
L'emplacement où était installé le sarcophage en granite de la Grande Pyramide d'Égypte pendant toute la durée de son opération.
La filtration biologique lente sur sable
Un filtre à sable de taille classique utilisé aujourd'hui à des fins domestiques, présente une surface de filtration proche de 2900 cm² et est dimensionné pour une famille (il s'agit d'un "biosand filter"). C'est ce genre de filtre qui est ici illustré.
Ce genre de filtre est donc de taille raisonnable et est également extrêmement facile à utiliser et à entretenir. Son utilisation est discontinue : on le remplit d'eau et on attend que l'eau filtrée sorte par l'orifice de sortie. Il faut au minimum lui apporter de l'eau 1 ou 2 fois par jour pour maintenir la partie biologique du filtre vivante (les colonies de bactéries).
Pour un dimensionnement plus important on parlera plutôt de filtration lente sur sable et cette méthode de filtration est employée à très grande échelle partout dans le monde.
Dimensions internes du sarcophage : 198,27 cm de long x 68,10 cm de large = 13502 cm² de surface de filtration. Soit 4,65 fois plus qu'un filtre biosand, qui lui n'est pas utilisé de façon continue.
La filtration lente sur sable est continue. Elle demande un apport en eau permanent et permet une oxygénation de la couche biologique constante. Cette alimentation permanente complique le nettoyage des filtres à filtration lente sur sable. Le nettoyage consiste à retirer 1 ou 2 cm de la couche supérieure de sable et pour cela il faut abaisser d'autant le niveau de l'eau à l'intérieur du filtre. Dans les usines de filtration modernes, c'est pour cette raison que la plupart des filtres sont construits par paire. Lorsque l'on veut nettoyer un filtre, le second prend le relai.
On a donc 2 possibilités de filtration lente sur sable : une première avec alimentation discontinue (utilisée généralement pour de petites unités de 4 ou 5 personnes maximum) et une seconde avec alimentation continue en eau (utilisée aujourd'hui pour de grandes communautés).
L'alimentation du sarcophage pouvait tout à fait être continue et cela aurait même simplifié son utilisation quotidienne. Je pense que c'était effectivement le cas, et qu'il y avait même un second sarcophage, un second filtre, situé tout en bas du puits coudé où se trouve une sorte de petite "alcôve" ou "recess" tout à fait à même d'accueillir ce sarcophage 2.
Ce sarcophage 2 aurait ainsi permis de fournir de l'eau potable à l'équipe qui travaillait dans le complexe souterrain. Il aurait également pu faciliter l'opération de nettoyage du sarcophage 1 en lui proposant une sorte de cuve tampon provisoire.
La seconde relique de Dixon pourrait provenir de l'outil utilisé pour l'entretien de cette couche superficielle, une sorte de petite pelle ou de petit râteau.
Le prototype du sarcophage de la grande pyramide de Khéops dans le couloir de la distribution supérieure de la pyramide Rhomboïdale de Snéfrou, montrant la structure du filtre à sable (le cuvon), la herse d'alimentation en eau, le cuvon de stockage de l'eau purifiée et peut-être même le sable de filtration proprement dit (probablement pétrifié).
Remarquez sur la photographie de droite, comme la partie inférieure de la herse vient parfaitement s'insérer dans l'empreinte en creux en forme de V, aménagée dans le cuvon de filtration. Source : The Bent Pyramid, A Layman's Guide par Keith Hamilton, 2017.
Une version antérieure du filtre à sable / sarcophage de Khéops, dans la pyramide rhomboïdale
Je ne pensais absolument pas pouvoir un jour trouver une quelconque validation de cette partie bien spécifique de ma théorie sur le sarcophage de la grande pyramide, mais il semble bien que cela puisse pourtant bien être le cas.
Au niveau de la distribution supérieure de la pyramide rhomboïdale, a été aménagé une sorte de cuvon, à même le sol du couloir horizontal. La paroi terminale de ce cuvon a été cassée et laisse apparaître la totalité de son contenu : une sorte de matériau de couleur claire et qui semble s'être tassé avec le temps.
Ce cuvon pourrait très bien être un premier essai d'intégration d'un filtre à sable au sein d'une pyramide. L'alimentation en eau du filtre était assurée par la herse placée immédiatement au-dessus du cuvon, et l'eau purifiée, en sortie de filtre était récupérée et stockée dans le puits attenant au cuvon.
Le conduit de remplissage de la chambre du Roi et d'approvisionnement du sarcophage
On voit clairement sur le schéma ci-dessous, que le conduit de remplissage nord de la chambre du Roi a été construit en 3 parties bien distinctes. Il fallait tout d'abord alimenter le puits de la chambre du Roi, puis le sarcophage lui-même. Le cercle vert indique l'endroit où s'est arrêtée la construction de la pyramide pendant toute la période où elle a été en fonctionnement, et où se trouvait donc le toit plat de l'édifice, et par conséquent les bassins de rétention de l'eau de pluie.
Les 2 conduits de remplissage de la chambre du Roi, montrant le cheminement très particulier du conduit Nord (droite de l'image).
Le sarcophage de la grande pyramide de Khéops, à l'endroit où il a été réellement utilisé comme source d'eau potable : il s'agissait d'un filtre biologique sur sable. Remarquez comme la conduite de remplissage nord est complètement désaxée par rapport à l'endroit où elle aboutit dans la chambre du Roi, et comment elle a été spécialement détournée pour alimenter à la fois le puits de la chambre et le sarcophage. Le conduit de remplissage Sud est lui parfaitement rectiligne et ne présente aucun détour.
Le débouché du conduit de remplissage Nord au niveau du toit plat de la pyramide
Le cercle vert indique l'endroit où le conduit de remplissage Nord reprend une trajectoire parallèle au conduit Sud. Cet endroit correspond parfaitement à l'endroit où se situerai le débouché de ce conduit de remplissage au niveau du toit plat de la pyramide, c'est à dire du niveau du sol de la chambre de Lady Arbuthnot.
Seule la partie du conduit de remplissage Nord, située entre la chambre du Roi et le cercle vert, était construite : l'élévation de la pyramide s'était arrêtée là. Remarquez comme la partie la plus au Nord de cette partie précise, est dirigée droit sur le puits de la chambre du Roi : au moment de la construction, et avant que les murs n'aient été installés, la conduite se prolongeait jusqu'au puits et permettait de disposer d'une première réserve d'eau pour mettre en fonctionnement le sarcophage et lui assurer un approvisionnement minimal.
Ce n'est qu'après l'arrêt de l'activité des installations internes de la pyramide, que ce conduit Nord a été prolongé de façon rectiligne jusqu'à ce que la pyramide soit totalement achevée.
Ce point d'inflexion du conduit de remplissage Nord est donc un élément supplémentaire pour dire que la pyramide n'était pas achevée au moment de son fonctionnement.
La mise en service du sarcophage : 1 mois pour obtenir un film biologique bactérien efficace
L'objectif était donc dans un premier temps de remplir au plus vite le puits de la chambre du roi : dès que le sol de la chambre a été réalisé, on a ainsi pu disposer d'une première réserve d'eau pour le filtre, bien avant que l'ensemble de la structure chambre du roi + conduits de remplissage aient été terminés.
Dans un second temps, on a installé le sarcophage dans le petit local puis on l'a raccordé au puits pour le mettre en service. On a ainsi pu au plus vite commencer la préparation du filtre : il faut 30 jours pour que le film biologique de bactéries soit suffisamment efficace pour disposer d'une eau potable.
Une fois l'ensemble de la structure entièrement ou suffisamment achevée, on raccorde le sarcophage au bas du conduit de remplissage et on peut alors disposer de toute l'eau nécessaire pour le filtre (soit par gravité si le niveau est assez haut, soit par l'intermédiaire d'une petite pompe à main).
Si jamais le filtre venait à s'assécher en cours d'utilisation, il aurait fallu à nouveau 30 jours de délai avant qu'il soit réutilisable. Le puits a alors servi de réserve pour le sarcophage. Lorsque la chambre du roi était totalement vidée, on rentrait dans la chambre pour légèrement déplacer l'un des blocs (ou le bloc) qui protégeaient l'entrée du puits et on pouvait ainsi disposer d'une réserve de plusieurs semaines d'eau pour alimenter le filtre et son biofilm bactérien.
Le puits de la chambre haute (chambre du roi) : ce puits était destiné au sarcophage. En effet, un filtre biologique sur sable fonctionne avec une grande masse de sable mais aussi avec un véritable film biologique, une très fine couche près de la surface et de l'oxygène et dans laquelle se sont installées une multitude de colonies de bactéries. Ces bactéries ne doivent jamais se retrouver sans un minimum d'eau au-dessus d'elles, sinon elles mourront.
Le temps nécessaire pour faire repartir de zéro une nouvelle population de bactéries jusqu'à un stade "mature" est de 1 mois entier; Il fallait donc être en mesure de pouvoir fournir de l'eau au filtre quotidiennement (au moins 1 ou 2 fois par jour), et ce même lorsque la pyramide était à l'arrêt, par manque d'eau.
En période sèche, lorsque la chambre haute était vide, il restait ainsi en permanence une réserve d'eau pour le filtre en attendant les prochaines pluies.
On rentrait alors dans la chambre, on enlevait le, ou les blocs qui en protégeaient l'entrée et on pompait l'eau nécessaire en passant par le conduit de remplissage nord.
Dès que les pluies revenaient on remettait tous les blocs en place et on pouvait revenir à un fonctionnement normal.
Le sarcophage de la grande pyramide de Khéops était un filtre à sable pour la production d'eau potable pour l'équipe de la grande galerie. Le puits de la chambre du Roi lui permettait de continuer à fonctionner en période de sécheresse, lorsque la chambre du Roi était vide : la filtration biologique lente sur sable nécessite d'alimenter en permanence le film biologique bactérien en eau.
Comme pour tout le reste, tous les indices qui auraient pu révéler la raison d'être et le fonctionnement du sarcophage, devaient être méticuleusement détruits. On est donc allé chercher un boulet de dolérite qui servait au broyage / concassage des blocs de calcaire, et on a méticuleusement saboté tout le rebord supérieur du sarcophage ainsi que l'arrête correspondant à l'encoche. Ceci réalisé on a fini par mettre de côté ce boulet dans l'un des conduits de la chambre de la reine ; c'est l'une des 2 reliques de Dixon.
Concernant la seconde relique de Dixon, présentée comme un crochet, je pense qu'il devait plutôt s'agir d'une poignée. Cette poignée était prolongée par une partie en bois (aujourd'hui presque totalement désagrégée) et aurait très bien pu être l'outil utilisé pour l'entretien du filtre.
Sauf accident majeur, un filtre sur sable n'a jamais besoin que l'on remplace ce sable, il peut être utilisé de longues années, voir une vie entière sans être entièrement régénéré. Mais il faut malgré tout l'entretenir régulièrement en remuant ou en jetant la couche superficielle de sable et de déchets accumulés en surface dès que le débit de sortie de filtre diminue.
Le fonctionnement de la grande pyramide de Khéops à Gizeh pour la production de froid dans le couloir horizontal et son stockage / transfert à partir de la chambre de la Reine, vers le toit plat de la pyramide par les 2 conduits de la chambre. Le froid permettait le refroidissement de tours de Solvay pour la production de carbonate de sodium, la forme minérale pure du natron, le sel utilisé pour la momification.
Les dimensions du sarcophage et son acheminement jusqu'à la chambre du Roi par les petits couloirs de la chambre des herses
On lit souvent ici ou là que le sarcophage n'aurait pas pu passer par les 2 petits couloirs qui partent de la chambre des herses vers la chambre du Roi et la grande galerie, mais cela est faux*.
Les dimensions du petit couloir vers la chambre du Roi (similaires au 2ème petit couloir), mesurées par Petrie, donnent en largeur : 41,08 inches à l'endroit le moins large du couloir et 41,62 inches à l'endroit le plus large; et en hauteur : 47,13 inches à l'endroit le moins haut du couloir et 47,44 inches à l'endroit le plus haut.
Les dimensions minimales du couloir donnent donc : 41,08 inches de large (1,043 mètre) et 47,13 inches de hauteur (1,197 mètre)
Les dimensions de Petrie du sarcophage, avec les mêmes instruments de mesure et réalisés par la même personne, donnent : 38,50 inches de largeur (0,978 mètre) et 41,31 inches de hauteur (1,049 mètre). Source : The Pyramids and Temples of Gizeh, par W. M. Flinders Petrie. Chapitre : The Great Pyramid, page 30.
Positionné dans le couloir, il reste alors 41,08 - 38,50 = 2,58 inches (6,55 centimètres) d'espace de disponible en largeur; et 47,13 - 41,31 = 5,82 inches (14,78 centimètres) d'espace de disponible en hauteur.
Le sarcophage peut donc tout à fait passer par les 2 petits couloirs de la chambre des herses, avec de chaque côté 6,55 / 2 = 3,27 centimètres de marge.
Pour la marge en hauteur de 14,78 centimètres, on voit qu'elle est bien supérieure à celle en largeur. Admettons que la marge entre le haut du sarcophage et le plafond soit la même que celle qui sépare les côtés du sarcophage des murs, soit 3,27 centimètres, alors il reste 14,78 - 3,27 = 11,51 centimètres pour glisser des rondins sous le sarcophage et le faire progresser aisément dans le couloir.
Bien-sûr ceci ne prends en compte que le corps du sarcophage, même si l'on sait qu'il était muni d'un couvercle. Si ma théorie est correcte sur l'utilisation réelle du sarcophage dans la pyramide, le couvercle en question était en bois. Il devait en effet être régulièrement soulevé pour entretenir la couche supérieure de sable, et a été enlevé à la fermeture de la pyramide.
* Ce qui est vrai, c'est que le sarcophage (38,5 inches de large et 41,31 inches de hauteur) n'aurai pas pu passer par le couloir ascendant (41,6 inches de large tout en haut du couloir, mais 38,2 inches de large seulement dans sa partie la plus rétrécie en bas du couloir, et entre 47,15 et 47,30 inches de hauteur sur toute sa longueur). Source : The Pyramids and Temples of Gizeh par W. M. Flinders Petrie. Chapitre : Ascending Passage, page 21.
"The coffer cannot have been put into the Pyramid after the King's Chamber was finished, as it is nearly an inch wider than the beginning of the ascending passage". Source : The Pyramids and Temples of Gizeh par W. M. Flinders Petrie. Chapitre : Sketch of History and Design of Great Pyramid, page 88.
Mais selon ma théorie ce couloir ascendant était bloqué depuis le tout début par le bloc de granite n°1 qui est le seul a ne jamais avoir bougé de son emplacement initial. Ce n'est donc pas par le couloir ascendant que le sarcophage, ou tout autre élément, a été monté jusqu'à la chambre du Roi.
La 1ère relique de Dixon de la grande pyramide : le boulet de broyage et de concassage en dolérite
Le boulet de Dolérite provient probablement de l'unité de production de carbonate de sodium (natron), dont la première étape est de transformer de la roche calcaire en chaux par chauffage dans un four à chaux. Le boulet a pu servir soit à broyer la roche calcaire initiale, soit à réduire finement en poudre la chaux produite.
Pour la fermeture de la pyramide, il a fallu masquer tous les éléments principaux et en particulier toute la partie supérieure du sarcophage où était installé le système d'alimentation en eau qui le reliait au conduit de remplissage Nord de la chambre du Roi. On a donc prit ce boulet de dolérite, plus dur que le granite, et on a méticuleusement martelé toute la partie supérieure du sarcophage ainsi que l'arrête qui part de son encoche, où était installée une conduite qui permettait d'acheminer l'eau soit directement sur la plateforme supérieure de la grande galerie, soit au complexe souterrain.
La 2ème relique de Dixon de la grande pyramide : la poignée en métal
La deuxième relique de Dixon était non pas un crochet, mais une poignée. Plusieurs poignées ont été probablement utilisées, au mois 3: les 2 poignées qui permettaient de faire fonctionner le contrepoids de la herse qui permettait de contrôler l'alimentation en eau du sarcophage; et la poignée de l'outil qui permettait d'entretenir la partie superficielle du sable du sarcophage.
On a longtemps cru que la poignée était un crochet, mais seulement parce qu'on "le tenait" dans le mauvais sens : la poignée n'était pas la partie en bois, mais celle en métal.
Horus holding the fog nozzle of the Great Pyramid of Giza, refreshing himself, and King Amasis demonstrating that he was able to master the Solvay process and that the manufacturing of sodium carbonate and sodium bicarbonate was successful.
Horus Figure DUT 162 from the Louvre Museum and Kneeling statuette of King Amasis from the Metropolitan Museum of Art, New-York. Accession Number: 35.9.3 : https://www.metmuseum.org/art/collection/search/544886
Pyramids of the Giza Necropolis by KennyOMG : https://en.wikipedia.org/wiki/Giza_pyramid_complex#/media/File:Pyramids_of_the_Giza_Necropolis.jpg
0.01 The Pyramids of the Cold - Very quick abstract of the study
Ancient Egyptian pharaohs used chemistry and physics to legitimate themselves as kings of Egypt, and they forged an entire religion for that matter : gods were self-glorification metaphors of their scientific accomplishments. The end game of this technological program was the Great Pyramid of Giza where evaporative cooling was engineered in the known part of the pyramid, using the power of water, most probably as suggested by the strong ammonia smell in the Red Pyramid, to cool down chemical manufacturing of sodium carbonate and sodium bicarbonate. At that time, sodium carbonate was called natron, and it was the salt used for the mummification of the pharaohs.
Ancient Egyptians were the first civilization to master a Solvay-like process for sodium carbonate manufacturing, long before it got reinvented in the 1800's in Europe. The key elements of that process is the temperature control of the chemical reactions (the cooling), and the dome shaped plate necessary for the counterflow chemical reactions to occur in an efficient way, and that plate is precisely what is the disc of Sabu.
If mastering the Solvay-process was important, it actually looks like the cold was the most magical phenomenon worshiped by ancient Egyptians, as suggested by Akhenaten and Nefertiti who represented themselves as Shu and Tefnut, the deities that combined together were creating the evaporative cold (Shu = dry warm air, and Tefnut = spat water).
The evaporative cold is what represents the ankh symbol that is given by Akhenaten to the heat of the Sunbeams.
Also, the very first pyramid complex, the Step Pyramid of Djoser, was called "the refreshment of the Gods".
0.02 The Pyramids of the Cold - Table of contents
Section 1 • The Evaporative Cooling Passage, Nefertem and the khepeshes
Section 2 • The Evaporative Cooling : the Dendera Light
Section 3 • The Evaporative Cooling : the Heka, Geb, Shu, Nut and Tefnut glorifying metaphors
Section 4 • The Inclined Well layout : the Girdle Stones and the interlocked blocks
Section 5 • The Inclined Well waters : the Apep metaphor of the pressurized waters
Section 6 • The Inclined Well : the Taweret Lady of the Well block
Section 7 • The Inclined Well : the Bes wedging block and the Māori ceremonial Haka
Section 8 • The Inclined Well : the draining of the well
Section 9 • The Inclined Well : the Was Scepter, the Sa Symbol and the Isis Knot
Section 10 • The Impactor
Section 11 • The Grand Gallery : the Hidden Hauling Cavern of the Underworld
Section 12 • The Grand Gallery : the Hauling Beetle designed for 8+2 crewmembers
Section 13 • The Grand Gallery : the Scarab Amulets
Section 14 • Solvay process (natron manufacturing) : the Red Pyramid
Section 15 • Solvay process (natron manufacturing) : the Disc of Sabu
Section 16 • Solvay process : the cooling of the Eye of Horus
Section 17 • The Ankh symbol and the changes made by Akhenaten & Nefertiti
Section 18 • The Sarcophagus of the Great Pyramid
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Une fois le pyramidion construit, toute la partie fonctionnelle de la pyramide est inutile et la procédure de fermeture peut être déclenchée. Les 2 phases clés vont être d'abord le percement de la chambre de Davison, puis l'ouverture "explosive" de la chambre haute, remplie au maximum.
1/ Le percement de la chambre de Davison
Le passage de Davison étant déjà réalisé depuis le début, il ne reste plus qu'à percer la chambre proprement dite. Lorsque l'on va ouvrir la chambre, c'est un véritable torrent d'eau qui va en sortir. Il faut donc prendre toutes les précautions nécessaires (nous n'avons pas inventé le "Safety First").
2 volontaires sont alors "désignés" pour l'opération. Ils commencent par creuser un échappatoire tout contre la structure de granite, dont la largeur est plus grande que celle du tunnel proprement dit et est clairement visible sur la face nord de la pierre derrière laquelle on allait percer la chambre.
L'un des hommes commence à attaquer la paroi de la chambre tout en étant attaché au second par un cordage. Probablement lui même est-il solidement "assuré" à la paroi et tend-il la main à son ami.
On pourra alors perforer la chambre en toute sécurité et éviter d'être emporté par le courant d'eau et d'être précipité, impuissant, dans la grande galerie après une chute avoisinant les 8 mètres.
Une fois la chambre de Davison vidée, il faut retourner derrière la chambre, sur la face sud et casser les canalisations qui reliaient cette chambre à la chambre souterraine pour ne pas faire porter l'attention sur le complexe souterrain.
Les consignes étaient claires pour ce sabotage là: "une fois que tu as percé à nouveau la chambre de Davison au niveau du coin sud-est, tu tournes tout de suite à droite, tu longes les blocs et puis tu cherches le joint entre le 3ème et le 4ème bloc. A partir du joint, tu vas droit devant, et tu trouveras ce que tu cherches un peu plus loin vers la droite. Et là vas-y, tu peux te faire plaisir, tu casses tout" !
Ca aurait pu s'arrêter là, mais en fait ils ont également continué à creuser le long de la structure. Et s'ils l'ont fait, c'est pour réaliser un second échappatoire, parce que la conduite en question était remplie d'eau, et qu'ils allaient la recevoir sur la figure s'ils ne faisaient rien ! Elle était remplie d'eau parce que pour remplir la chambre haute, on avait simplement attendu que les conduits de remplissage débordent après avoir été remplis par l'eau de pluie.
La conduite est donc cassée sans ménagement et masquée (sans doute avec un mortier de pierre reconstituée).
2/ Le "nettoyage" du local du sarcophage
Dans cette partie également, tout doit disparaître : les herses sont démontées et toute la zone est maquillée en creusant un peu partout la structure le long du conduit d'approvisionnement en eau du sarcophage.
3/ L'ouverture ou l'agrandissement des ouvertures déjà existantes des chambres supérieures et du conduit de ventilation de la chambre des cordes.
4/ Le déblaiement des gravats
Tous les gravats résultants de cette première partie sont jetés dans la grande galerie et seront emportés par le courant lorsque l'eau sera libérée. Ils iront pour partie s'accumuler dans le couloir horizontal : c'est le fameux "limon du Nil" découvert dans ce couloir et un peut partout dans la pyramide.
Sur cette double illustration, vous avez à mes yeux, la preuve que ce sont bien les constructeurs qui ont creusés les tunnels et éventrés les 5 chambres supérieures.
Sur l'illustration de droite, vous avez une vue qui permet de voir la partie centrale de la pyramide, vue de dessus, et avec la partie sud de l'édifice en bas de l'image.
Sur l'illustration de gauche, les tunnels creusés sur les faces est et sud de la chambre de Davison apparaissent clairement et en comparant les 2 images, on se rend compte que l'endroit où l'on semble avoir mis le plus d'entrain à creuser, c'est précisément l'endroit qui se trouve à la verticale du conduit de remplissage sud de la chambre haute, c'est à dire l'endroit où se trouve la canalisation qui permet à la pyramide de respirer en reliant la chambre souterraine, la chambre haute et l'air extérieur, si ma théorie est correcte.
Difficile d'imaginer un pilleur ou un chercheur de trésor aller se perdre précisément à cet endroit, comme le clame la version officielle.
5/ Les préparatifs pour permettre l'ouverture "explosive" de la chambre du roi
Comme on l'a vu précédemment, la chambre haute n'est pas du tout prévue pour permettre un déversement rapide de son contenu: elle n'a été conçue, pour une utilisation "normale", que pour approvisionner en continu le couloir d'évaporation. Il faut donc la modifier pour permettre son utilisation dans le cadre de l'opération visant à noyer la chambre souterraine.
Une fois la chambre de Davison vidée, l'étage de la chambre haute peut-être préparé : on aménage une sorte d'entonnoir inversé au bas du mur sud rainuré pour faciliter la rentrée de l'air qui va arriver par la bouche de ventilation déjà présente et ainsi permettre d'éviter le phénomène de succion.
En effet, le conduit de ventilation de la chambre des cordes est directement relié au volume d'air de la grande galerie par l'intermédiaire du conduit de Davison et il permettra à la chambre du roi de se vider très rapidement de son eau.
On tire enfin le bloc bouchon qui se situait dans le couloir d'accès à la chambre du roi pour le placer tout au début du couloir, à l'entrée de la grande galerie. Bien-sûr, pour ce faire, on utilise le scarabée.
6/ L'ouverture "explosive" de la chambre du roi et le refuge de la grotte
La procédure phare de la fermeture de la pyramide allait permettre de maquiller complètement tout le complexe souterrain. Pour cela on allait créer un véritable petit déluge à l'intérieur même de la pyramide, en servant de la chambre du Roi comme source d'eau principale.
On commence par percer la chambre de Davison, puis on détruit les canalisations qui se trouvent sur sa face Sud. Ensuite on modifie le mur Sud de la chambre des cordes pour permettre à une plus grande quantité d'air de pénétrer dans la chambre du Roi. Enfin, on déplace le bloc qui obturait le couloir d'accès à la chambre du Roi ( grâce au scarabée de la grande galerie) et on l'installe à l'autre bout du couloir, juste avant d'arriver sur le pallier de la grande galerie. Le volume d'eau total dont on va pouvoir disposer est ainsi augmenté du volume contenu dans la chambre des cordes et la totalité du couloir.
On relie ensuite ce bloc d'obturation temporaire au caisson mobile et le mécanisme de déclenchement de libération du caisson est relié à son tour au bloc de granite installé dans le haut du puits coudé.
Ensuite, sans doute qu'une seule personne viendra se placer sous le bloc de granite, soit en remontant le puits coudé, soit directement depuis la grande galerie, si on avait laissé suffisamment de place pour cela. Je parle ici simplement de "personne", parce que cette personne aurait très bien pu être le chef d'équipe de la grande galerie, et que je pense que ce chef d'équipe était en fait une femme. Si je m'aventure à dire cela, c'est que dans le tarot égyptien "original" il y a 25 cartes, comme pour le nombre de paliers de progression pour l'élévation du caisson dans la grande galerie, et je ne pense pas que cela soit dû au hasard.
On a retrouvé toutes les niches de la grande galerie rebouchées par du mortier et des gravats, toutes sauf celles des paliers n°7 et n°11. La carte n°7 du tarot, c'est celle de la pyramide et la carte n°11, celle de Sekhmet, la "cheffe de combat" et la fille du roi soleil. Je pense pour cette raison qu'il y avait une équipe de 10 hommes dans la grande galerie, et qu'elle était dirigée par une 11ème personne : la cheffe d'équipe.
Il n'est pas impossible que la personne qui ait eu la responsabilité de déclencher l'opération de fermeture de la pyramide, ait été ce chef, ou cette cheffe d'équipe de la grande galerie, comme je le pense possible.
Quoi qu'il en soit, lorsque la corde est tirée, le caisson mobile est libéré et celui-ci commence à dévaler la pente et il faut se précipiter jusqu'à la grotte pour se retrouver en sécurité dans le refuge, la partie surélevée de la grotte, à l'opposé de l'entrée et protégé par la maçonnerie.
Lorsque le caisson mobile arrive au bas de la galerie, toute la longueur de cordage a été utilisée, et le bloc bouchon en haut de la galerie se retrouve alors propulsé en avant, expulsé par le caisson.
Pour tirer sur la corde, sans doute y avait-il une poignée et celle-ci pourrait alors très bien être la relique de Dixon que l'on qualifie aujourd'hui de "crochet".
Lorsque le torrent d'eau et de débris arrive dans la chambre médiane ainsi que dans le couloir horizontal et le bas des conduits d'approvisionnement en eau, une partie des débris s'y dépose.
Avec le temps, ils se sont progressivement désagrégés, et c'est le fameux "limon du Nil" que certains auteurs décrivent. Le fait que ce dépôt soit resté sur place, intact jusqu'à nos jours, indique clairement qu'aucune eau de pluie ne soit jamais venue nettoyer les conduits.
Il n'y a donc jamais eu d'eau du Nil, ou de limon du Nil de déversé dans la chambre. Et entre nous, croire une seule seconde, que les bâtisseurs des pyramides, s'ils s'étaient mis en tête de le faire malgré tout, n'aient pas été capables d'utiliser à cette fin une eau ne serait-ce qu'à peu près "pas trop sale", me semble très peu probable.
La chambre de Davison
On sait que cette chambre de Davison, située juste au dessus de la chambre haute, possède un plancher et un plafond où les joints ont été étanchéifiés. Cette chambre était donc un second réservoir d'eau. Il y avait donc certainement une bifurcation du conduit d'aération sud de la chambre haute, qui permettait le remplissage de ce réservoir par l'eau de pluie.
Dans un premier temps, cette cuve a permis de terminer le circuit de ventilation de la pyramide. L'air vicié en provenance du complexe souterrain y arrivait et en repartait par l'intermédiaire d'un petit conduit sur sa face sud, qui allait être détruit à la fermeture de la pyramide.
Le lien entre la chambre de Davison et la chambre de Wellington
Dans un second temps l'humidité de cette cuve de Davison était transmise à la cuve située immédiatement au-dessus d'elle: la chambre de Wellington.
Les 2 chambres communiquaient par l'intermédiaire d'un trou situé au plafond de la chambre de Davison et permettait à la chambre de Wellington de présenter un taux d'humidité idéal pour y attirer des chauves-souris dont on a retrouvé de très nombreuses déjections (guano).
Je pensais dans un premier temps que si on avait tout fait pour attirer des chauve-souris dans la chambre de Wellington, cela avait pour but de récolter leur guano pour en incorporer dans le ciment utilisé pour la fabrication de pierre reconstituée, et peut-être était-ce bien le cas, mais je pense aujourd'hui que la raison était en fait beaucoup moins technique, et beaucoup plus pratique au quotidien.
La pyramide comportait en effet de nombreuses pièces humides où de l'eau circulait en permanence et quotidiennement. Toute cette eau devait rendre l'édifice encore bien plus humide qu'il ne l'est à présent et il est tout à fait possible que la seule raison qui ait poussée à attirer les chauve-souris, ait été simplement de lutter contre l'envahissement inévitable de la pyramide par toutes sortes d'insectes, et de moustiques en particulier.
A la fermeture de la pyramide, la chambre de Davison allait devoir être vidée par le passage de Davison, qui servait jusque là de chemin d'accès à la pyramide.
En effet, dès que cette chambre a été finie, que les joints étanches ont été mis en place, on a pu remplir ce réservoir par de l'eau de pluie. Pendant toute la durée de fonctionnement de l'installation, l'air en provenance de la chambre souterraine est envoyé dans cette chambre de Davison par une canalisation qui débouche en partie haute de la chambre et qui va déterminer la hauteur de l'eau qu'elle va pouvoir contenir. Une petite section de la chambre est alors en permanence hors d'eau, et permet ainsi à l'air vicié d'être évacué de la pyramide par le même conduit qui permet à cette chambre de se remplir d'eau de pluie.
Le raccordement de cette chambre de Davison au conduit de remplissage sud de la chambre du Roi ayant eu un rôle très important, puisqu'il permettait à la pyramide de "respirer", il fallait absolument le détruire avant de fermer la pyramide. C'est pour cette raison que l'on a percé un tunnel pour contourner la chambre de Davison et accéder à sa partie Sud, pour apparemment ne rien faire d'autre que de tout casser. Cette zone indiquait clairement l'importance de la chambre souterraine.
On peut donc utiliser le réservoir de cette chambre comme une sorte de cuve tampon. En effet, lorsque l'on procède au remplissage par l'eau de pluie de la chambre haute, alors l'eau de pluie remplit également la chambre de Davison.
Il y a donc à la fois de l'air et de l'eau qui passent dans chacune des 2 canalisations connectées à la chambre de Davison. Cette chambre est donc indispensable à l'ensemble du fonctionnement de la pyramide: sans elle, il est impossible de terminer le circuit d'air qui lui permet de respirer.
Grâce à ce fonctionnement, cela permet en effet à l'eau de la chambre de Davison de "s'auto-nettoyer" en étant au fur et à mesure renouvelée par l'eau de pluie. La même quantité d'eau qui arrive dans la chambre de Davison est automatiquement renvoyée par le conduit d'évacuation vers le puits de la chambre souterraine où s'accumulent alors une grande partie des polluants et poussières générés par l'activité du chantier.
Les polluants et poussières du chantier sont donc évacués de la chambre souterraine grâce à la ventilation forcée, jusqu'à atteindre la chambre de Davison. Une fois dans le réservoir, ces polluants s'y retrouvent dissouts, et sont alors progressivement renvoyés vers la chambre souterraine par l'eau de pluie. Leur parcours se termine enfin au fond du puits souterrain où ils vont rejoindre les autres déchets et polluants issus directement du chantier qui le surplombe.
Cela explique la profondeur de ce puits, puisqu'il était sensé récupérer tous les polluants issus du chantier et de l'atelier, c'était une sorte de bassin décanteur et de stockage des polluants.
On voit très bien sur mon schéma, que la hauteur à laquelle est placée la canalisation qui part vers le puits souterrain, détermine la hauteur d'eau dans le réservoir.
Remarquez également comme le petit conduit sud est placé très bas dans la chambre souterraine, de façon à évacuer en priorité le monoxyde de carbone émis en quantité par les lampes à huile ou autre moyen d'éclairage utilisé.
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La grande pyramide d'Égypte construite pour le pharaon Khéops a été construite en 2 phases. Pendant tout le temps de fonctionnement de ses installations internes, la pyramide présentait un toit plat qui facilitait énormément toutes les opérations, en particulier la récupération des eaux de pluie grâce à des bassins de rétention.
Le toit plat permettait également de bénéficier de l'énergie solaire pour régénérer la saumure diluée en provenance du déshumidificateur à sel de l'entrée de la pyramide.
Sa construction n'a nécessité aucune rampe, ni interne, ni externe.
Les rampes ne présentent que des défauts : il faut les construire, puis les entretenir et enfin les démanteler. Une rampe aurait également été à l'origine de problèmes logistiques immenses.
La solution est de se servir d'une multitude de petits ascenseurs oscillants qui permettent de lever très facilement des charges, même extrêmement lourdes.
La construction de la grande pyramide de Khéops : montage des assises par la méthode des fourmis, sans aucune rampe, à l'exception de la rampe de l'entrée pour les blocs les plus lourds (chevrons et granite). Les blocs auraient très bien pu être montés un peu comme le feraient des fourmis. Et quelque part, les ouvriers du chantier, étaient bien des petites fourmis. Pour utiliser des termes contemporains, je dirais que l'élévation des assises était massivement décentralisé.
Le principe consiste à faire monter les blocs par des petites équipes de 4 hommes à l'aide de simples ascenseurs oscillants; répartis sur toute la surface des 4 faces de la pyramide. La construction aurait demandée 20 ans à 25000 ouvriers organisés en 6100 équipes de 4 personnes (voir la dernière partie pour plus de précisions sur la faisabilité de la méthode).
1/ On a besoin de 135 millions de mouvements de levage :
Pour simplifier les calculs j'ai assimilé la forme de la pyramide (200 assises) à un pavé "plein" de 100 assises, qui contient donc les quelques 2,7 millions de blocs utilisés.
En moyenne, chaque bloc de notre pavé a donc été élevé à une hauteur de 50 assises. Il a donc fallu 2,7x106 x 50 = 135 millions de mouvements pour le faire monter les 50 paliers.
2/ Calcul
Si l'on considère qu'un atelier de levage nécessite 7,50 mètres linéaires pour fonctionner, alors avec un périmètre extérieur de 230 x 4 = 920 mètres, on a un périmètre moyen sur notre pavé de 460 mètres. Ce qui nous permet d'y installer 460 / 7,5 = 61 "couloirs verticaux d'ateliers de levages". En installant 1 atelier de levage sur chacune des assises (en décalé pour que les équipes ne se gênent pas les unes les autres) de ce "couloir vertical" on obtient 61 x 100 assises du pavé = 6100 ateliers de levage (24400 ouvriers sur la pyramide, en moyenne, en comptant 4 ouvriers par atelier).
Partons du principe qu'un atelier de levage réalisait 3 élévations par jour en moyenne, on avait ainsi 6100 x 3 = 18300 mouvements de levage qui auraient pu être réalisés chaque jour.
Pour nos 135 millions de mouvements nécessaires pour la construction totale de la pyramide, cela nous ferait 135x106 nécessaires / 18300 réalisables par jour = 7377 jours. Soit 20,2 ans.
Bien sûr, si on a besoin de moins de mètres linéaires par atelier, ou qu'il ait été possible de faire 4 levages par jour au lieu de 3, la durée de 20 ans pourrait être en fait bien plus basse.
Ce modèle marche donc parfaitement bien, en théorie. Mais il y a beaucoup d'approximations qu'il faudrait creuser pour le rendre plus abouti.
L'avantage principal, c'est qu'il n'y a aucun système de rampe à construire, ni à entretenir, ni à démolir une fois le travail terminé.
Et à ce stade, une question demeure: qu'est-il advenu du pyramidion?
Si l'on exclut l'hypothèse qu'il n'ait jamais été installé, c'est qu'une fois terminé il ait été démonté. Mais savait-on le secret qu'il recelait? Était-il, en plus de la relique de l'insert, décoré de représentations de pharaon et de prières, pour donner le change. Les vraies prières, étaient-elles avec la relique?
Quelqu'un aurait-il parlé? Qui aurait parlé? Comment a-t-on pu monter en haut de la pyramide pour le démonter, sans que cela soit d'une façon ou d'une autre décidé par un successeur de Khéops?
Finalement, cette relique de pharaon, a-t-elle été détruite ou existe t-elle encore aujourd'hui. Est-elle oubliée, cachée ou perdue quelque part?
Le toit plat de la pyramide permet une gestion efficace de la collecte de l'eau de pluie. La surface des bassins est tellement importante que des trop pleins ont été installés pour les jours de très fortes pluies et permettaient de rediriger l'eau par l'intermédiaire des apothèmes des 4 faces.
Pour comprendre le fonctionnement de la grande pyramide d'Égypte du pharaon Khéops, il faut avant tout comprendre quelle a été la raison première de sa construction. Construire une pyramide est en soi une démonstration de puissance magistrale de part sa taille et l'ampleur des travaux à réaliser. Il s'agit de montrer sa force et d'assoir sa position. Mais la grande pyramide de Khéops, c'est beaucoup plus que ça encore : c'est également une démonstration de savoir scientifique et de connaissances technologiques.
Je pense que l'on peut tout à fait comparer la pyramide au programme Apollo de la NASA pour envoyer des hommes sur la lune. Il n'y avait là dans les 2 cas, aucune autre raison que de simplement montrer que l'on était capable de le faire.
Dans le 1er cas il fallait montrer la supériorité des États-Unis sur le reste du monde et en particulier sur l'URSS, en pleine guerre froide et dans le second il fallait démontrer la puissance ultime et totale du pharaon. Mais probablement que dans ce cas là, le "message" n'était destiné qu'à pharaon lui-même.
Une sorte de " Miroir, mon beau miroir, dis-moi qui est le plus grand? ".
Et bien je pense que la grande pyramide n'était rien d'autre que ce miroir
Ce n'était rien d'autre qu'une véritable démonstration de force et de puissance, par la connaissance et la mise en œuvre des meilleures technologies de l'époque. L'équipe de BAM qui a réalisé le documentaire "Les Bâtisseurs de l'Ancien Monde" décrit l'architecture de la pyramide comme une démonstration de savoir mathématique (le nombre d'or, le nombre pi, le mètre...), et bien je pense que son fonctionnement était une démonstration de savoir technologique.
Toute la pyramide était une véritable démonstration du savoir de l'époque.
Mais de la même façon que l'on a ramené quelques malheureux petits blocs de roche lunaire, on a également proposé à pharaon une finalité bien concrète à l'opération. On allait lui permettre de disposer d'un pyramidion non pas taillé dans de la roche brute, mais fabriqué avec toute cette technologie et dans lequel il allait pouvoir insérer de son vivant, un quelconque objet lui appartenant, une véritable relique de sa personne. Pharaon allait pouvoir être dans son pyramidion, et non pas simplement sur le pyramidion.
Mais on l'aura compris, la raison d'être première de la grande pyramide, ce n'est pas le pyramidion, mais bien la pyramide elle-même. La démonstration de force et de puissance était destinée au monde entier; mais à l'intérieur de la pyramide était cachée une extraordinaire démonstration scientifique et technologique, et celle-ci n'avait été créée que pour une seule personne : le pharaon lui-même.